FLASH INFO — À l’ap­pel d’une inter­syn­di­cale com­po­sée de la CGT, de la CFDT, de la CFTC et de la CGE-CGC, les sala­riés des salles blanches du CEA-Leti (Laboratoire d’élec­tro­nique et de tech­no­lo­gie de l’in­for­ma­tion) sont invi­tés à ces­ser le tra­vail depuis le lundi 15 novembre. Un pré­avis de grève illi­mi­tée à été déposé auprès de la direction.

« Après 12 ans de gel de la valeur du point dont dépend leur rému­né­ra­tion, les primes liées à la péni­bi­lité de leur tra­vail, éga­le­ment cal­cu­lées en points, n’ont pas été reva­lo­ri­sées depuis la mise en place de la “Plateforme Silicium” en 2004″, écrivent les syn­di­cats. Une mise en place dont ils estiment qu’elle s’est tra­duite par une « mon­tée en com­pé­tence tech­nique et scien­ti­fique » des personnels.

Arrêt des salles blanches du CEA-Leti © CFTC

« Il appa­rait incon­ce­vable aujourd’­hui que cette mon­tée en com­pé­tence […] ne soient pas recon­nue et valo­ri­sée par une aug­men­ta­tion col­lec­tive des salaires et une rééva­lua­tion des élé­ments variables com­pen­sant la péni­bi­lité des horaires et des condi­tions de tra­vail en salle blanche », jugent ainsi les orga­ni­sa­tions syn­di­cales. Qui appellent à la révi­sion des accords en vigueur.

Les reven­di­ca­tions ? Le tri­ple­ment de la prime PFS (pour “Plateforme Silicium”) et l’in­té­gra­tion pro­gres­sive des primes dans le salaire de base, avec effet rétro­ac­tif, pour faire valoir « la recon­nais­sance de l’im­pact irré­ver­sible sur la santé des salarié.e.s du tra­vail posté ». Les syn­di­cats exigent encore le dou­ble­ment des indem­ni­tés de trans­port, ainsi que le main­tien des primes durant les arrêts-mala­die ou les congés mater­nité et paternité.