FOCUS - En grève depuis lundi 3 janvier 2022, les sages-femmes de la Clinique des Cèdres, à Échirolles, ont décidé ce lundi 10 janvier de reprendre le travail normalement, tout en restant déclarées grévistes. Mobilisées dans le cadre d'un mouvement national dans les maternités privées, elles avaient dû néanmoins assurer leur service sur réquisition du préfet, dès le deuxième jour. Elles réclament toujours une revalorisation des salaires et une augmentation des effectifs.
Une mobilisation massive, à la hauteur de leur colère et désenchantement. Lundi 3 janvier 2022, dix-huit des dix-neuf sages-femmes de la Clinique des Cèdres, à Échirolles, avaient lancé une grève d'une semaine reconductible, dans le cadre d'un mouvement national touchant les maternités privées. Une semaine après, faute d'avancées sur le front des négociations, celles-ci restent toujours pleinement mobilisées.
En grève depuis lundi 3 janvier 2022, dix-huit des dix-neuf sages-femmes de la Clinique des Cèdres, à Echirolles, ont décidé, ce lundi 10 janvier, de reprendre le travail tout en continuant à se déclarer grévistes. DR
Mais elles ont décidé, ce lundi 10 janvier, d'assouplir leur position, après un accord passé avec le PDG de l'établissement. "Lui appelle le président de la FHP [Fédération hospitalière privée, ndlr] et nous, on arrête la grève dure", indique Fanny, sage-femme à la clinique échirolloise. "On vient travailler normalement, tout en nous déclarant grévistes pour les statistiques", traduit-elle, évoquant un "mouvement symbolique".
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