FOCUS - La CGT et le Syndicat des transports de la Tag s'unissent pour adresser un communiqué à la direction de la société et au Smmag, avec copie à la préfecture de l'Isère et au procureur de la République de Grenoble. En cause, l'insécurité sur le réseau dont les deux organisations dénoncent la recrudescence. D'où leurs inquiétudes concernant les risques pour la santé physique et psychologiques des personnels.
"Ça devient de plus en plus dur et on n'a qu'une peur, si ça continue comme ça, c'est de se retrouver avec un mort, comme à Bayonne", confie Willy Durand, chauffeur à la Tag et membre de la CGT. L'organisation syndicale s'unit en effet au Syndicat du transport (ST), qui s'est (récemment) constitué au sein de la Tag, pour dénoncer des conditions de sécurité jugées très dégradées sur le réseau.
Une interpellation qui met de facto de côté Force ouvrière, le syndicat majoritaire. Ce dernier évoluerait en effet "dans un petit confort", selon Pierre Cousin, ancien de FO et co-fondateur de ST au sein de la Tag. "On est un peu déçus de leur mode de fonctionnement, leur immobilisme… Et le fait qu'ils ne prennent pas en compte les problèmes rencontrés au quotidien par les conducteurs ou les gens dans les agences", ajoute le syndicaliste. (voir encadré)
Incivilités et agressions
Les problèmes en question? Des incivilités récurrentes, des agressions verbales ou physiques qui touchent les personnels comme les usagers, ou encore "la présence d'individus armés et de chiens dangereux non muselés" dans les véhicules, expliquent les deux syndicats dans un communiqué. Des incidents en recrudescence depuis plusieurs mois et qui tendraient à s'intensifier.
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