FLASH INFO – Deux hommes âgés de 18 et 20 ans, suspectés de la sordide agression d’une quadragénaire dans la nuit du 23 au 24 novembre 2021 à Voiron, ont été interpellés et placés en garde à vue ce mardi 30 novembre. Cette femme de 43 ans avait été violée et gravement brûlée, sur 30% du corps, à son propre domicile, par deux individus avec lesquels elle avait passé la soirée.
Une semaine après l’horrible agression d’une femme de 43 ans à Voiron, deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue ce mardi 30 novembre 2021, indique le procureur adjoint de Grenoble Boris Duffau, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Âgés de 18 et 20 ans, les deux hommes ont été arrêtés à leurs domiciles respectifs, également à Voiron, par les policiers de la PJ de Grenoble. Ils étaient recherchés dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Grenoble pour « viols accompagnés de torture ou actes de barbarie ».
Abusée sexuellement, puis aspergée de gel hydroalcoolique que les agresseurs ont enflammé
Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre, dans un appartement de la rue Dode, dans le centre-ville de Voiron. La victime, une femme de 43 ans, avait appelé les secours peu après 4 heures du matin. Les pompiers et policiers l’avaient retrouvée gisant dans son logement, encore consciente mais très gravement brûlée.
Selon les premières informations, les deux agresseurs auraient abusé sexuellement de la quadragénaire, à son propre domicile. Puis ils l’avaient aspergée de gel hydroalcoolique, qu’ils avaient ensuite volontairement enflammé, avant de prendre la fuite.
Elle connaissait les deux hommes depuis le confinement
Brûlée sur 30% du corps, la victime avait été prise en charge par le Samu, puis transportée au centre des brûlés de l’hôpital Edouard-Herriot, à Lyon. Elle avait déclaré aux enquêteurs du service de police judiciaire (SPJ) de Grenoble avoir passé la soirée, puis fini la nuit chez elle, avec deux jeunes hommes. Deux individus qu’elle « connaissait depuis le confinement », selon le procureur adjoint.
Elle a également confirmé avoir eu des relations sexuelles avec ses deux agresseurs mais semblerait avoir agi sous la contrainte. Les policiers devront en outre tenir compte de sa présumée fragilité psychologique, qui laisserait supposer des relations non consenties.
D’autres éléments restent encore à éclaircir sur le déroulé de la soirée, notamment les circonstances dans lesquelles les deux tortionnaires ont aspergé de gel hydroalcoolique et brûlé la victime. Des précisions qui pourraient intervenir à l’issue de l’audition des mis en cause, dont « les gardes à vue étaient toujours en cours » ce mardi 30 novembre, dans la soirée, précise Boris Duffau.