FLASH INFO – Une femme de 43 ans a été violée puis gravement brûlée, chez elle, par deux hommes avec lesquels elle avait passé la soirée, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre 2021, à Voiron. Elle a été admise en urgence au centre des brûlés de l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour « viols accompagnés de torture ou actes de barbarie ».
Une véritable scène d’horreur. Dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre 2021, une femme de 43 ans a été violée puis brûlée vive par deux hommes à son propre domicile, à Voiron. L’information, révélée par Le Dauphiné libéré, a été confirmée par le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant.
Les faits se sont déroulés dans un appartement de la rue Dode, dans le centre-ville de Voiron. Appelés par la victime peu après 4 heures, les sapeurs-pompiers et les policiers l’ont retrouvée gisant sur le sol de son logement, encore consciente mais très gravement blessée.
La victime aspergée de gel hydroalcoolique, puis brûlée sur 30 % du corps
D’après les premières informations, la quadragénaire aurait passé la soirée avec les deux hommes, qui l’auraient violée à son domicile. On ignore encore à ce stade si celle-ci connaissait ses deux tortionnaires.
Avant de prendre la fuite, les deux individus ont aspergé la femme de gel hydroalcoolique, puis enflammé le produit. Brûlée sur 30 % du corps, la victime a été prise en charge par le Samu, avant d’être transportée au centre des brûlés de l’hôpital Édouard-Herriot, à Lyon, dans la matinée. Son pronostic vital ne serait cependant pas engagé.
Des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité
Les enquêteurs du service de police judiciaire (SPJ) de Grenoble ont effectué les constatations dans l’appartement et procédé à une enquête de voisinage tout au long de la matinée. Mais les circonstances précises du drame restent à déterminer, les policiers n’ayant pas encore pu entendre la quadragénaire.
Le parquet de Grenoble a précisé, ce mercredi 24 novembre, avoir ouvert une enquête pour « viols accompagnés de torture ou actes de barbarie ». Des faits passibles de « la réclusion criminelle à perpétuité », souligne le procureur.