FOCUS - La décision de la Ville de Grenoble de ne pas rouvrir, comme attendu, le pont Esclangon dans son sens Grenoble-Fontaine provoque la colère de la Métropole et de la Ville de Fontaine. Le président de la Métro Christophe Ferrari reproche au maire Éric Piolle une décision unilatérale et menace de saisir le tribunal administratif. En retour, la Ville de Grenoble affirme que sa décision était connue de longue date.
"De manière unilatérale, ils décident de ne pas rouvrir un pont alors que chez nous, c'est le bazar depuis des semaines!" Derrière le "ils" du maire de Fontaine Franck Longo, se cache la municipalité grenobloise. À qui la Ville de Fontaine comme la Métropole de Grenoble reprochent de ne pas avoir rouvert à la circulation automobile le pont Esclangon dans la direction Grenoble-Fontaine.
La section du pont était fermée pour la réalisation de travaux menés par GRT Gaz. Et une réouverture aux voitures théoriquement envisageable pour le vendredi 10 septembre, date de fin des travaux. Mais la majorité municipale grenobloise en a décidé autrement, comme l'indique un arrêté affiché sur place, dans lequel est mentionnée "la volonté de la Ville [...] de rendre pérenne la neutralisation de la voie d'accès au pont Esclangon".
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