FOCUS – Alors que la revue trimestrielle du bailleur social Actis donne traditionnellement la parole aux associations de locataires, celles-ci se voient privées de publication pour cause de texte insuffisamment « consensuel ». Les associations considèrent qu’une telle position relève de la censure, et en appellent à la Métropole de Grenoble.
« Si ce n’est pas de la censure, ça y ressemble beaucoup ! » Patricia Ospelt du Dal 38, Nicole Lebrun de la CSF Isère et Paul Pochiero de la CNL 38 ne cachent pas leur colère. Les trois associations de locataires dénoncent en effet le refus de la direction d’Actis de publier un texte collectif dans le prochain numéro de Relief. Soit la (bien nommée?) « lettre trimestrielle des locataires » du bailleur social.
Distribué aux locataires d’Actis ainsi qu’aux acteurs institutionnels, Relief réserve pourtant traditionnellement sa quatrième de couverture aux associations de locataires. Espace relativement libre, au demeurant. Ainsi, le dernier numéro de juin 2021 proposait-il un texte collectif (associant le Dal, la CSF, la CLCV, la CNL, la CGL, RSA 38, Indecosa CGT et CGT Actis), farouchement opposé à la fusion entre Actis et Grenoble Habitat.
Un texte opposé à la fusion entre Actis et Grenoble Habitat
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 71 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous