FOCUS – Le Grenoble-Alpes Métropole Jazz festival est de retour sur le territoire métropolitain du 28 septembre au 16 octobre 2021. Avec des promesses de voyages et de diversités esthétiques portées par de nombreuses salles de spectacles. Au menu, des têtes d’affiche mais aussi des talents émergents.
« La première nouvelle, c’est que le festival va se tenir ! » s’était réjoui en juin Hervé Bodeau de la commission communication du Jazz Club de Grenoble lors de l’annonce de l’édition 2021 du Grenoble-Alpes Métropole Jazz Festival, du 28 septembre au 16 octobre. Un soulagement car, si le festival avait pu se tenir en 2020, nombre de concerts n’en avaient pas moins été annulés durant la saison. Avec des répercussions pour l’association… et pour les musiciens.
« Cette saison 2020 – 2021, nous n’avons pu assurer que huit concerts en présentiel », a ainsi rappelé Salvatore Origlio, président de l’association. Avant de saluer le soutien des adhérents : dès la reprise des activités, le succès et le public étaient au rendez-vous. Quant aux concerts annulés, tous ont été reportés sur la saison 2021 – 2022. De quoi créer des embouteillages dans la programmation.
Voyage musical autour d’un « grand mix »
Le fil rouge de cette édition du Grenoble-Alpes Métropole Jazz festival ? « Ce sera un voyage sous toutes les latitudes, sur tous les continents, de l’Orient au Canada en passant par la Réunion, par l’Europe… et par la France », résume Hervé Bodeau. À condition, naturellement, que la situation épidémique continue de s’améliorer et laisse la possibilité aux musiciens de se déplacer.
Autre concept cher à cette nouvelle édition : celui d’un « grand mix », explique Hervé Bodeau. « Beaucoup d’esthétiques seront présentes dans un mélange important qui montre ce qu’est la richesse du jazz d’aujourd’hui, qui se nourrit de toutes les influences et de tous les courants musicaux », décrit-il. En promettant beaucoup de surprises de la part des têtes d’affiche comme des artistes moins connus.
L’occasion pour Salvatore Origlio de rappeler la dimension partenariale du festival. « Nous n’imposons rien : les groupes sont très souvent proposés par les salles elles-mêmes. Et nous sommes d’accord car il n’y a pas d’esthétique particulière du festival », revendique-t-il. La seule condition ? Que les artistes portent un « projet innovant »… ce qui est souvent le cas dans le monde du jazz.
Manu Katché ou Natacha Atlas comme têtes d’affiche
Des salles partenaires, le festival en compte beaucoup. Fidèle à son nom, le rendez-vous a peu à peu essaimé sur le territoire de la Métropole, avec des concerts désormais programmés à Meylan, Champ-sur-Drac, Gières, La Tronche ou encore Varces. Il fait même des “extras” en s’aventurant à Bernin ou à Crolles. Et si l’événement est organisé par le Jazz Club de Grenoble, pas de favoritisme : c’est finalement Fontaine qui accueille le plus grand nombre de spectacles.
Parmi les “grands” noms invités du festival 2021 ? Le batteur Manu Katché rejoint le quartet de Quentin Dujardin sur la scène de l’Espace Paul-Jargot de Crolles le vendredi 8 octobre. Natacha Atlas, « tête d’affiche de la World Music », se produit pour sa part à La Faïencerie de La Tronche le 1er octobre. Sans oublier les Suédois du Oddjob Quintet, bien plus connus dans les pays scandinaves qu’en France, avec un répertoire bigarré et souvent ouvert aux plus jeunes.
Mais le Grenoble-Alpes Métropole Jazz Festival n’oublie pas ses musiciens locaux et émergents, avec une soirée spéciale le 14 octobre dans la salle Edmond-Vigne de Fontaine. L’occasion d’y entendre les jeunes musiciens du Conservatoire de Grenoble. Puis de découvrir, en deuxième partie, le projet Student Groove Orchestra : un « Big Band très moderne et hyper énergique » composé d’étudiants, né sous l’impulsion du Crous et de Stracho Temelkovski.
L’intégralité du programme, horaires, tarifs et autres renseignements sont à retrouver sur le site du Grenoble-Alpes Jazz Festival.