FLASH INFO – Dans une lettre ouverte, la section grenobloise du parti socialiste interpelle le ministre de la Santé sur le dossier de la reprise de la clinique mutualiste de Grenoble
par le groupe Avec (ex-Doctegestio). Elle lui demande d’intervenir afin que « le droit ainsi que le caractère mutualiste soient respectés ». Mais aussi pour « que l’intérêt général en matière de santé soit préservé dans notre commune ».
Ce n’est pas la première fois qu’Olivier Véran est interpellé sur le dossier. Tour à tour, élus locaux, usagers et salariés ont alerté Paris : le président de la Métropole de Grenoble qui, depuis, a fait valoir son droit de préemption sur les murs du groupement hospitalier mutualiste (GHM), le maire de Grenoble, tout comme les représentants des usagers et du personnel de l’établissement. Sans plus de résultats, ni de réaction.
Mais les assurances du ministre de la Santé quant au devenir de l’hôpital Sud à Échirolles ont semble-t-il fait bouger le PS de l’Isère.
Pour les socialistes, la fermeture du GHM est inéluctable s’il reste entre les mains d’Avec
« Nous constatons dans la presse locale que vous continuez de porter attention à l’actualité grenobloise. Le GHM n’est sans aucun doute pas inconnu de vous et vous devez évaluer et apprécier ses compétences diversifiées au sein de ses cinq plateaux techniques, pointe le PS.
« Cet établissement ne peut pas rester aux mains de personnes dont les compétences en matière de santé comme de gestion conduiront inéluctablement à court terme à la fermeture ! »
Une référence au passif du repreneur qui, outre la reprise d’établissements en difficulté, aligne quelques redressements judiciaires et condamnations.
En attendant, au GHM, le ton monte. Et la grogne – quand ce ne sont pas les procédures – gagne une autre partie du personnel. Depuis plusieurs jours, ce sont les assistantes dentaires qui ont entamé une grève illimitée.