FOCUS – À Grenoble, les dividendes de Gaz électricité de Grenoble, détenue à majorité par la Ville et la Métro, seront redistribués pour venir en aide à d’autres sociétés en difficulté, comme la Tag voire Alpexpo. Au risque de creuser un peu plus la dette de l’électricien grenoblois ? Après la perte du marché de l’éclairage public en 2014, la décision fait en tout cas des étincelles.
Gaz électricité de Grenoble (GEG) va-t-elle venir au secours de la Tag, la société des transports de l’agglomération grenobloise ? Voire d’Alpexpo, également en bien fâcheuse posture ?
Le 27 avril, le conseil d’administration de GEG a validé la décision de prélever 5 millions d’euros sur le résultat net du groupe au titre des dividendes 2020. Chaque année, actionnaires publics – Métropole et Ville de Grenoble – et privés, Engie essentiellement, se partagent ainsi les (bons) résultats de l’entreprise. Mais cette année, sur fond de crise sanitaire et économique, la décision ne passe pas auprès des représentants du personnel.
« On ne peut pas demander aux salariés de se serrer la ceinture et, en même temps, sur une décision unilatérale, ponctionner 5 millions d’euros alors qu’il y a énormément de choses, imposées par la commission de régulation de l’énergie, à mener sur le réseau ! », dénonce Romain Bauducco, délégué syndical Force ouvrière à Greenalp, la branche réseaux de GEG.
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