FOCUS – Sur le front de la lutte contre la pollution de l’air, les rares mesures portées par la Ville de Grenoble sur les trois prochaines années ont laissé les oppositions municipales sur leur faim. Entre défaut de compétences et de moyens, l’exécutif poursuit le chemin tracé dans le précédent mandat. En vue ? Plus de place pour le vélo et les piétons et un nouveau plan de circulation à l’horizon 2023.

A Grenoble, la lutte contre la pollution de l’air sur les trois prochaines années sera limitée par les compétences et les maigres moyens. © Nils Louna – placegrenet.fr
Quelles grandes actions la Ville de Grenoble va-t-elle entreprendre dans les trois ans pour améliorer la qualité de l’air ? Elles sont réduites à la portion congrue. Questions de compétences, la plupart étant entre les mains de la Métropole ou du syndicat des mobilités, mais aussi de moyens.
C’est en tout cas ce qu’ont reproché les élus de l’opposition aux mesures annoncées par Pierre-André Juven, adjoint à l’urbanisme et à la santé, et Gilles Namur, adjoint à la nature en ville, lors du conseil municipal ce mardi 29 mars 2021.
La mairie de Grenoble claque de l’argent entre potes pour des projets fumeux : jardins partagés devenus des poubelles , refuges à chauves souris « anti moustiques » tombés par terre, cadran solaire géant à 221k€, … et a beau jeu de demander la gratuité à la Métro.
Interdire les feux ouverts, brûlage et les pizzas cuites au feu de bois dans la ZFE grenobloise serait surement efficace mais il faudrait que la police municipale contrôle effectivement !
Reste qu’invoquer les vilaines voitures et la fracture sociale permet d’éviter de rendre des comptes.
Plus de 12,5 millions d’euros pour interdire la circulation sur Agutte Sembat et 40000 euros par an pour lutter contre la pollution du chauffage au bois. Alors qu’un seul feu de cheminée pollue plus que tout le trafic qui passait sur le boulevard !
https://www.picbleu.fr/page/les-emissions-particules-fines-chauffage-bois-polluent-air
C’est vraiment de la com” pour cacher qu’en vrai ils se foutent de nous et de nos poumons. La politique c’est souvent pas brillant mais il n’y a pas pire politiciens tordus que ces « verts » faussement écolos.
Il y a déjà un plan de NON circulation IMPOSÉ (par la ville/métropole/Smtc avec leur partenaire privilégié l’ADTC) aux Grenoblois (et métropolitains) sans aucune étude d’impact indépendante , et qui a fait bondir Grenoble de la 10ème à la 4ème place des villes les plus embouteillées de France en à peine 3 années !
Et ils sont capables de faire pire !
La preuve, malgré cet échec, la mise en place sous pretexte de Covid de Tempovelos vides de cycles et qui longent de nouveaux embouteillages, et ils parlent dejà d’accentuer la manoeuvre, de supprimer de nouveaux axes de circulations, aucune remise en question ni aucunes modifications depuis Avril 2017, date de mise en place de CVCM avec ses supressions d’artères névralgiques de circulations et ses reports logiques de flux ailleurs dans Grenoble, d’où la progression exponentielle des embouteillages !
Sans oublier les innombrables suppressions de places de stationnements à Grenoble et à l’esplanade, sans solutions de remplacement comme des parking silos !
Pourtant, baliser et sécuriser les axes cyclistes existant étaient la priorité ainsi que des études d’impacts avant un nouveau plan de circulation, mais non !
Me feront-ils mentir ? Je ne peux que le souhaiter mais sans aucune illusion. 🙄
Article à charge ?
La « chasse aux poussières » de la ville de Grenoble ne sert à rien faute de coordination avec la prime Air Bois de la Métro. Mais si c’est Eybens ou La Tronche qui le fait (depuis 2015 ! Voilà qui est en avance et disruptif !) alors là c’est plutôt bien.
(Nouvelles réactions après la lettre ouverte d’Eric Piolle | Place Gre’net
« Le maire de Grenoble réclame à la Métro d’augmenter la prime air-bois, voire de la rendre gratuite pour les plus modestes ? Dans l’agglomération, des villes comme Eybens ou La Tronche l’ont déjà doublée. »)
Pour information, ou rappel, la phrase que vous citez entre guillemets et provenant de l’article Nouvelles réactions après la lettre ouverte d’Eric Piolle est une citation indirecte du groupe métropolitain Actes, où siège Christophe Ferrari.
Quant à la « chasse aux poussières » ne servant à rien, comme vous le dites, cette phrase dès le début de l’article que vous commentez a le mérite de la clarté : « C’est en tout cas ce qu’ont reproché les élus de l’opposition aux mesures annoncées par Pierre-André Juven, adjoint à l’urbanisme et à la santé, et Gilles Namur, adjoint à la nature en ville, lors du conseil municipal ce mardi 29 mars 2021. »
Oui, ben c’est intéressant de souligner que les oppositions trouvent la mesure pourrie quand c’est fait à Grenoble et très bien quand c’est fait à La Tronche ou à Eybens. Et le titre de l’article qui reprend les critiques de l’opposition sans le mentionner (on dirait un fait établi), je peux bien me demander si c’est pas un peu à charge. Votre liberté éditoriale, ma liberté de poser des questions.
Source : article Pollution de l’air : la politique des petits pas à Grenoble | Place Gre’net – Place Gre’net
La mesure, dans ses modalités d’attribution (réservée aux foyers les plus précaires comme dit dans l’article) n’est pas la même à Grenoble, La Tronche et Eybens. C’est ce point précisément (une aide circonscrite aux ménages le plus en difficulté, ménages déjà aidés par le dispositif de l’Etat) qui est critiqué.
Pour ce qui est du titre, oui, c’est un fait que la Ville n’a plus guère de compétences en la matière, ce qui limite du reste son champ d’actions. Quant aux moyens, 69 000 euros sur 2021, 229 000 sur cinq ans, on peut raisonnablement parler de moyens limités.
pas d’imagination, pas de volonté, que de l’idéologie gaucho facho. Et pire que ça, Piolle [modéré : propos injurieux] et sa bande sont directement responsables de la construction de Biomax , centrale de cogénération, qui rejette 8 tonnes (!!!) de PM2.5 par an dans l’air de Grenoble, sans parler des emission du CO2. Bonjour les maladies respiratoires pour les enfants et le cancer pour les adultes.