FOCUS – Les négociations du plan de sauvegarde de l’emploi de Tornier-Wright, leader de la prothèse d’épaule 3D, à Montbonnot près de Grenoble arrivent à leur terme. Si l’Américain Stryker, qui a racheté l’entreprise iséroise en novembre 2020, a cédé du lest sur les mesures d’accompagnement, les délégués des salariés, amers, redoutent le pire…
Les négociations du plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) de Tornier-Wright sont quasi bouclées. Le leader isérois de la prothèse d’épaule 3D basé à Monbonnot, à Inovallée, près de Grenoble, compte 483 salariés. Mais plus pour bien longtemps.
Sans surprise, les représentants du personnel n’ont pas fait changer le cap du groupe Stryker. Le groupe américain spécialisé dans l’équipement médical, qui a fait l’acquisition de Tornier-Wright en novembre dernier, a lancé deux mois après un plan social qui a surpris l’ensemble du personnel par son ampleur : un tiers de l’effectif de l’entreprise Tornier-Wright est concerné.
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