FOCUS – Quelques dizaines d’étudiants se sont rassemblés devant le musée de Grenoble, samedi 6 mars 2021, pour protester contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur. Un rassemblement qui faisait suite à l’appel à manifester d’un collectif féministe national1 : Garces_Collectif féministe de Science Po – Paris Queer Antifa – Les Callisto – Le Chaudron – Etudiant.es_feministes_31 – Association Hystérique – Union Pirate, le syndicat étudiant Rennes 2 – Union féministe de l’Université Paris II Assas (UFA) – Collage_Yvelines – Décolonisons le Féminisme – Collages féminicides94 – Cellule CASSIS, association féministe AgroParisTech – Caelif.etudiant.e.s.lgbt – FéministesRévolutionaires – Femin.Unes.
Ils étaient une vingtaine devant le musée de Grenoble, ce samedi 6 mars à midi, à protester contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur. Les manifestants, en grande majorité des femmes, dénonçaient « l’incompétence des administrations des écoles et un manque d’encadrement et d’écoute des victimes ».
Dans leur viseur, en particulier, les instituts d’études politiques (IEP). « Sciences Porcs », « On veut une école safe [sûre, ndlr] » pouvait-on notamment lire sur les pancartes des étudiantes dans l’assemblée.
« Les administrations des instituts d’études politiques se disent surprises par l’avalanche de témoignages. Nous ne le sommes pas ». C’est ce que déclarent unanimement les membres du collectif qui ont répondu à l’appel national à manifester.
« Les violences sexistes et sexuelles ne concernent pas qu’une poignée d’écoles »
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