FLASH INFO — Le Palais des Sports et la Bastille de Grenoble illuminée de rouge ? C’est le spectacle inhabituel auquel les Grenoblois peuvent (encore) assister lundi 14 décembre entre 17h30 et 21h. Objectif ? « Alerter sur l’urgence climatique ».
Depuis le 9 décembre, la Ville de Grenoble, de même que celles de Lyon, Bordeaux, Poitiers et Tours, sans oublier la Métropole de Lyon, ont paré de rouge des édifices publics pour mieux célébrer l’anniversaire des Accords de Paris, adoptés le 12 décembre 2015. Des accords visant à réduire le réchauffement climatique via des réformes environnementales d’importance. Avec pour horizon la “neutralité carbone” des États signataires.
« Aujourd’hui, le mépris affiché par le Gouvernement pour les travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat est la trahison faite à cet engagement », écrivent les élus des différents territoires parés de rouge. Qui affirment, à leur échelle, « faire vivre la promesse de la COP21 dans tous les domaines, de l’agriculture bio au logement, des mobilités à l’économie de demain, des solidarités à la culture en passant par la santé ».
Si la démarche est éminemment politique, elle n’est sans doute pas dénuée d’arrières-pensées électoralistes. Les Villes de Lyon, Poitiers, Bordeaux et Tours sont autant de “prises” EELV lors des dernières élections municipales. Tandis que le maire de Grenoble Éric Piolle a préfiguré les victoires du parti, en devenant le premier maire EELV d’une grande ville française. De quoi donner des ailes pour les échéances démocratiques de 2021… voire 2022 ?