EN BREF — Alors que l’hiver prend ses marques sur fond de crise sanitaire et sociale, les services du Département de l’Isère et de la Ville de Grenoble mènent des actions de solidarité. Essentiellement dans le domaine de l’aide alimentaire, via des dons et des distributions de repas aux associations d’accompagnement des plus précaires.
Face à la période hivernale doublée d’une crise sanitaire et sociale, la Ville de Grenoble et le Département de l’Isère entendent être au rendez-vous de la solidarité. Tout comme l’État qui participe à l’aide alimentaire dans le département, l’une comme l’autre mènent des actions en direction des personnes les plus précaires.
Le Conseil départemental poursuit ainsi son soutien à la Banque alimentaire. En mai 2020, il avait déjà livré plusieurs tonnes de denrées à l’association. Opération renouvelée : depuis le milieu du mois de novembre et jusqu’au 18 janvier, une tonne de fruits et légumes « frais et de saison » est donnée chaque semaine. Soit un total de 10 tonnes, d’une valeur d’environ 17 000 euros.
Une fois encore, l’opération permet au Département de soutenir des groupements de producteurs locaux. En l’occurrence, ReColTer – LIR et Mangez Bio Isère. Des producteurs « confrontés à la baisse de leur activité, à la suite de perturbations en restauration scolaire et de fortes baisses de commandes de la restauration collective en entreprises et administrations », note le Département.
Aide alimentaire : la Ville et le CCAS de Grenoble en renfort des associations
Aide alimentaire également du côté de la Ville de Grenoble. Qui mobilise les services de restauration municipale pour produire 500 repas par semaine à destination des associations Accueil SDF, Le Fournil et Nicodème. Mais aussi des « paniers de base » pour 50 familles habitant des lieux conventionnés, et des barquettes de restauration collective ou des « denrées sèches » à des associations étudiantes.
Le CCAS de Grenoble fournit des son côté des barquettes salades en boîte pour les maraudes du Samu. Et se charge d’acheter des soupes à l’association Solidarités femmes, livrées ensuite à l’association Magdalena pour des distributions du mardi au samedi. Depuis le 27 novembre, avec l’appui de bénévoles, des soupes sont aussi fournies à d’autres structures.
Le CCAS participe en outre à la collecte d’invendus, notamment des magasins Carrefour, trois fois par semaine. Des denrées « immédiatement dans les lieux conventionnés et dans les squats », indique la Ville, soit environ 400 repas par semaine. Enfin, le CCAS coordonne les livraisons d’invendus des sociétés Phénix et Djebox, « qui donnent deux fois par semaine 200 repas en barquettes ».
D’autres produits peuvent s’avérer tout autant essentiels que l’aide alimentaire. Afin de lutter contre la « précarité menstruelle », la Ville a ainsi distribué 22 000 unités de protections périodiques vendredi 27 novembre à une quarantaine d’associations. Des protections qui proviennent de l’opération de collecte organisée au mois d’octobre. Et faisait suite à une première livraison via les associations Dons solidaires et Règles élémentaires.