FLASH INFO – Depuis le début du mois, les policiers sont la cible récurrente de tirs de mortiers d’artifice dans la métropole. Dans la nuit du vendredi 30 octobre au samedi 31 octobre, les forces de l’ordre ont, à nouveau, été pris pour cible à Grenoble et à Échirolles.
Plusieurs véhicules de CRS ont ainsi essuyé des tirs de mortiers en début de soirée à Échirolles. Les forces de l’ordre patrouillaient sur l’avenue des États Généraux, l’avenue Salvador Allende et près de Grand Place. Des violences sont également survenues dans la rue de Normandie et aux abords du rond-point Pierre et Marie Curie.
Plus tard dans la soirée, les tirs de mortiers ont cassé le pare-brise ainsi que la porte et la vitre gauche d’un fourgon de CRS. Les mesures de confinement, entrées en vigueur la veille, n’ont pas empêché ces nouveaux incidents.
Les attaques deviennent récurrentes ces dernières semaines. Vendredi soir, la police a répertorié pas moins de 60 impacts sur ses véhicules. La veille, c’est l’Hôtel de ville qui a été touché. Le maire de la ville, Renzo Sulli (PCF) a déclaré « condamner avec la plus grande fermeté » ces assauts. Aucune victime n’est à déplorer contrairement au 19 octobre dernier. Un policier avait alors été légèrement blessé.
Des tirs de mortiers d’artifice également à Grenoble
Des officiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) sont aussi intervenus à Grenoble. Sur l’avenue Rhin-et-Danube, des tirs similaires sont répertoriés aux alentours de 22 heures. La police a répliqué avec trois tirs de lanceurs de balles de défense (LBD). Au même moment, plusieurs tirs ont été entendus rue Elie Cartan, à l’ouest du Parc Paul Mistral.
Les incidents se multiplient ces dernières semaines sur ces deux communes. Et ce en dépit d’une interdiction contre l’utilisation de ces mortiers le 23 octobre dernier. Sans que cela ne parvienne à faire retomber les tensions pour l’instant.