FLASH INFO — « Une meilleure conciliation de l’agropastoralisme et de la protection des grands prédateurs ». C’est sur ce thème qu’Élodie Jacquier-Laforge, députée de la neuvième circonscription de l’Isère, annonce par voix de communiqué s’être rendue à Bruxelles le 9 septembre pour rencontrer des eurodéputés et de collaborateurs de membres de la Commission européenne.
Un déplacement organisé en compagnie de représentants de l’Association nationale des élus de la montagne (Anem), avec pour objectif de « proposer une approche renouvelée des enjeux de l’agropastoralisme ». Dans le viseur ? Le loup. La parlementaire explique vouloir « le réexamen du statut de la protection accordée aux grands prédateurs, dont le loup, inscrit dans la convention de Berne ». Convention signée par la Commission européenne, et inscrite dans la directive Habitats.
Pour la délégation, la politique de la France envers le loup, mais aussi l’ours, n’est pas durable. « Notamment du fait de l’épuisement moral des éleveurs, de l’impossibilité de poursuivre sur la lancée actuelle le financement des mesures de protection des troupeaux (…), de la multiplication des incidents entre chiens de troupeaux et randonneurs et de la menace de l’abandon des prairies d’altitude faute d’entretien possible par les éleveurs ».
Et le communiqué de conclure en assurant aux éleveurs et élus de montagne le soutien de la parlementaire : « Particulièrement mobilisée sur le dossier de la prédation du loup en Isère, Élodie Jacquier- Laforge restera, avec l’ensemble de ses collègues députés, particulièrement mobilisée pour que des solutions de cohabitation pacifique soient trouvées entre espèces naturelles et activités agropastorales ».
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Il n’y a aucune possibilité de coexistence entre grands prédateurs et pastoralisme. Ceux qui le prônent sont des menteurs.
Voici ce que dit l« UICN, LE WWF et le LCIE (Institut pour les Grands Carnivores en Europe) : Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ » cf Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe 1997
nulle part sur cette terre, à aucun moment de l’histoire de l’homme, n’a existé une « coexistence » réussie et durable avec le loup parce que :
* le loup s’attaque et s’attaquera toujours aux animaux domestiques, quelle que soit la méthode de protection – à moins de faire de l’élevage hors sol, hermétique au loup ; (est-ce le but ?)
* parce que le loup s’attaque à la faune sauvage sur laquelle l’homme s’est réservé un droit de chasse depuis la nuit des temps. ;
* parce que quand le loup côtoie les « paysages multifonctionnels » et à fortiori si on régule son nombre au lieu de l’exclure des zones d’élevage et des zones habitées, le loup s’hybride, se croise inexorablement avec les chiens (le coyote et le chacal aussi) et l’on se retrouve dans une situation inextricable due à l’hybridation (comme en Italie) : jusqu’à 2 portées par an, des individus plus résistants et plus nombreux ; perte de la crainte de l’homme. (L’Italie mentionne des meutes de 15 à 18 individus depuis quelque temps … l’Allemagne une meute à portées multiples avec 13 louveteaux, Idem en France )
Le LCIE / UICN, lui ‑même, nomme l’expérimentation du loup dans les paysages multifonctionnels européens un « challenge », un « défi ».
(Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 – 6.4 p.27)
ce challenge et ce défi se fit sur le dos du pstoralisme avec la bénédiction de nos élus
Il n’y a aucune possibilité de coexistence entre grands prédateurs et pastoralisme. Ceux qui le prônent sont des menteurs.
Voici ce que dit l« UICN, LE WWF et le LCIE (Institut pour les Grands Carnivores en Europe) : Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ » cf Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe 1997
nulle part sur cette terre, à aucun moment de l’histoire de l’homme, n’a existé une « coexistence » réussie et durable avec le loup parce que :
* le loup s’attaque et s’attaquera toujours aux animaux domestiques, quelle que soit la méthode de protection – à moins de faire de l’élevage hors sol, hermétique au loup ; (est-ce le but ?)
* parce que le loup s’attaque à la faune sauvage sur laquelle l’homme s’est réservé un droit de chasse depuis la nuit des temps. ;
* parce que quand le loup côtoie les « paysages multifonctionnels » et à fortiori si on régule son nombre au lieu de l’exclure des zones d’élevage et des zones habitées, le loup s’hybride, se croise inexorablement avec les chiens (le coyote et le chacal aussi) et l’on se retrouve dans une situation inextricable due à l’hybridation (comme en Italie) : jusqu’à 2 portées par an, des individus plus résistants et plus nombreux ; perte de la crainte de l’homme. (L’Italie mentionne des meutes de 15 à 18 individus depuis quelque temps … l’Allemagne une meute à portées multiples avec 13 louveteaux, Idem en France )
Le LCIE / UICN, lui ‑même, nomme l’expérimentation du loup dans les paysages multifonctionnels européens un « challenge », un « défi ».
(Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 – 6.4 p.27)
ce challenge et ce défi se fit sur le dos du pstoralisme avec la bénédiction de nos élus