FOCUS - Après plusieurs années de recherches, la start-up grenobloise BeFC a développé de nouvelles piles à biocarburants écologiques. Des batteries du futur au faible impact environnemental s'inscrivant dans la transition énergétique. BeFC, qui souhaite industrialiser ces biopiles, a su convaincre plusieurs investisseurs. Et lève 3 millions d'euros en vue de la finalisation du produit.
Créer des piles en sucre et en papier ? C'est le défi que s'est fixé l'équipe de Bioenzymatic Fuel Cells. La start-up a remporté plusieurs prix internationaux pour ce projet, dont le premier prix du MIT GSW-GEM challenge. Ainsi que le prix Spinoff "One to Watch" primé par Nature Researchen 2020. Et a participé, aux côtés de neuf autres jeunes entreprises iséroises, au CES 2020 à Las Vegas.
Basée sur le campus grenoblois, BeFC est le fruit des travaux d'un groupe d'experts issus de plusieurs champs disciplinaires. Génie électronique, chimie moléculaire, “smart paper”... Leur produit, révolutionnaire à plusieurs titres, pourrait permettre d'améliorer une situation critique sur le plan écologique. En effet, malgré un taux de collecte approchant les 8 %, les piles miniatures sont très rarement recyclées (moins de 3 %). Et le marché des appareils électroniques jetables risque d'empirer ce scandale écologique. C'est là où intervient la pile en papier.
"Une alternative innovante aux piles miniatures actuelles"
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