DÉCRYPTAGE - À Grenoble, la pollution de l'air est en baisse. Mais une baisse encore insuffisante au regard des valeurs réglementaires et inférieure à celle enregistrée intra-muros dans d'autres métropoles de la région : Lyon, Saint-Étienne ou Clermont-Ferrand. Et moins marquée qu'avant 2014. L'agglomération fait, du reste, toujours partie des mauvais élèves de la classe, malgré une batterie de mesures mises en place à l'échelle de la Métropole.
Oxyde d'azote, particules fines... À Grenoble, la pollution de l'air baisse régulièrement mais lentement et moins vite qu'avant 2014. Cette baisse est par ailleurs moins forte que dans d'autres grandes métropoles régionales, comme Lyon ou Saint-Étienne, et que la moyenne régionale – ce qui est moins étonnant.
Nous nous sommes plongés dans les mesures réalisées par Atmo, association chargée par les pouvoirs publics d'évaluer la qualité de l'air dans la région. Des données en accès libre sur son site que nous avons tenté de confronter, au travers de nombreuses questions, aux réponses fournies par l'association*. Mais aussi aux conclusions avancées par le collectif Grenoble à cœur qui ferraille sur la question depuis la mise en place de l'opération Cœurs de ville, cœurs de métropole (CVCM).
La pollution de l'air est à la baisse dans la cuvette. C'est un fait indéniable. Mais à y regarder de plus près, il n'y a guère de quoi pavoiser. Voilà en effet des mois que la Commission européenne semonce la France pour non-respect des valeurs réglementaires dans plusieurs zones du territoire. Dont l'agglomération grenobloise.
Lutte contre la pollution de l'air : Grenoble parmi les mauvais élèves
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