FOCUS - Redoutant les effets de la crise sanitaire sur l'économie et l'emploi, la liste Grenoble nouvel air d'Olivier Noblecourt a détaillé, ce 24 juin 2020, un plan de relance écologique. Le dispositif, qui vise à relocaliser et protéger l'emploi, intègrerait également une « fabrique de la transition » à vocation métropolitaine.
« La crise sanitaire s'est traduite en crise économique et sociale », s'inquiète la liste Grenoble nouvel air (GNA) soutenant Olivier Noblecourt.
Faillites d'entreprises, marché du travail en crise, commerces en grande difficulté, ménages risquant d'entrer dans la précarité… Autant de conséquences présageant un avenir incertain pour nombre de citoyens et d'acteurs économiques de la métropole grenobloise, redoute GNA.
Après le « plan de réparation sociale » présenté il y a une semaine jour pour jour, Olivier Noblecourt et ses colistiers continuent donc de labourer le terrain électoral. D'où ce plan « pour l'emploi et la relance écologique » concocté avec des acteurs économiques et des scientifiques. L'ensemble du dispositif, associé à une « fabrique de la transition » (cf. encadré), ferait l'objet d'une concertation associant les citoyens cet été. Avant la présentation de sa partie spécifiquement grenobloise devant un conseil municipal extraordinaire fin août.
Un plan de relance écologique reposant la relocalisation et la protection de l'emploi
Censé « concilier transition écologique et résilience économique et sociale », ce plan de relance écologique entend atténuer les conséquences économiques de la crise sanitaire. Mais aussi, considérant l'urgence climatique, « repenser les modèles de développement ». Et ce, sans sacrifier l'emploi, indique GNA.
Il regroupe tout un ensemble de mesures pour la plupart chiffrées. Ainsi, GNA prévoit un investissement supplémentaire de 40 millions d'euros pour la Ville et 160 pour la Métropole. Soit moins de 20 % d'augmentation avec 200 millions d'euros sur le prochain mandat. « Cela représente un an d'investissement en plus sur cinq ans », explique Olivier Noblecourt.
Quant à la concertation citoyenne prévue cet été, elle devrait permettre d'affiner ce prévisionnel encore en gestation.
Que ressort-il de ce plan ? L'essentiel du dispositif repose sur deux pactes complémentaires. L'un dit de relocalisation « centré sur la production et la consommation », l'autre sur la protection de l'emploi. Parce que, explique Olivier Noblecourt, « dans toute transition, il y a des gagnants et des perdants ». Ce qui implique, poursuit-il, « de devoir aider ceux qui apportent des solutions et [d']accompagner et soutenir ceux en difficulté ».
Soutenir les filières d'excellence, renforcer les clauses locales dans les appels d'offre
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