FOCUS — Le groupe d'opposition Grenoble gauche solidaire tire sa révérence. Après six années mouvementées, les élus issus de la liste de Jérôme Safar en 2014 dressent le bilan de leur mandat, marqué par de nombreux départs. Et s'inquiètent autant pour le visage de l'opposition, au lendemain du 28 juin 2020, que pour une majorité dans laquelle des voix discordantes n'auraient pas droit à l'expression.
C'est un « bilan de fin de mandat » qu'ont voulu dresser les membres “survivants” du groupe d'opposition Grenoble gauche solidaire à quelques jours du second tour des municipales. Pas question pour eux de dresser le bilan politique de six années de majorité rouge-verte. Quand bien même les élus ont bien du mal à retenir leurs critiques contre le maire sortant Éric Piolle, sorti grand favori du premier tour.
Autour de la table, place Victor-Hugo : Sarah Boukaala, Paul Bron et Patrice Voir. Manque Jeanne Jordanov, toujours membre du groupe mais en délicatesse pour cause de ralliement à Émilie Chalas. Manquent aussi Marie-José Salat et Anouche Agobian, écartées pour leur soutien à Éric Piolle. Manquent encore Jérôme Safar, démissionnaire en cours de mandat. Tout comme, avant lui… un certain Olivier Noblecourt en juin 2017.
La vie mouvementée d'un groupe politique
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 70 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous