DÉCRYPTAGE – Les recours en justice continuent de pleuvoir sur le Center parcs de Roybon, en Isère. Au cœur du dossier : les zones humides. Ce sont elles qui, en 2016, avaient justifié le coup d’arrêt au projet porté par le groupe Pierre & Vacances dans la forêt de Chambaran. Des zones d’intérêt écologique majeur visiblement gênantes… Le Conseil d’État, qui avait réduit ces zones humides à peau de chagrin, a depuis été repris et corrigé par le législateur. Mais le groupe français, épaulé par des élus, n’a pas dit son dernier mot.
Le Center parcs de Roybon verra-t-il le jour ? En Isère, la bataille continue de faire rage autour des zones humides. En 2016, ce sont elles qui avaient fait stopper le projet porté par le groupe Pierre & Vacances dans la forêt de Chambaran.
La cour administrative de Lyon avait refusé la destruction de 70 hectares de zones humides – par ailleurs mal compensée – pour la construction de mille cottage et d’une bulle aquatique chauffée à l’année, qui plus est sur ce territoire déjà marqué par des épisodes de sécheresse.
Ces zones d’intérêt écologique majeur, sortes de grosses éponges qui jouent un rôle clé dans la gestion des ressources aquatiques, sont au cœur du projet. Mais aussi au cœur des recours. Et au cœur de ce qui ressemble fort à une intense opération de lobbying.
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