FOCUS - La Chambre de commerce et d’industrie de Grenoble vient de nouveau de procéder à une réduction de sa masse salariale, avec 43 postes et plusieurs CDD supprimés. Que cache cette nouvelle cure d’austérité ? Car si la baisse de la ressource fiscale frappe l’ensemble des chambres consulaires, la direction assurait pourtant, en juin 2018, qu'elle en avait fini avec les licenciements. À moins que la mutation de la CCI ne s'annonce plus compliquée que prévue...
La Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble, place Malraux. © Séverine Cattiaux - Place Gre'net
Trente-trois salariés de la CCI de Grenoble viennent de perdre leur emploi dont une bonne majorité était employée au siège, place André-Malraux. Plusieurs autres, en CDD, n’ont, pour leur part, pas vu leur contrat renouvelé. Et la CCI a également fermé dix postes, déjà plus pourvus.
Visé aussi, le service de la maintenance, tant de l’Institut des métiers et des techniques (IMT) rattaché à la CCI, que de Grenoble École de management (Gem), devenue filiale en 2018. La chambre consulaire supprime les douze postes affectés à cette activité.
Pour justifier l'ensemble de ces départs, la CCI invoque, de nouveau, un nécessaire plan de transformation lié à la baisse de la ressource fiscale décidée par l’État, qui grève son budget depuis six ans. « La loi Pacte nous contraint à recentrer nos activités », explique ainsi Jean Vaylet, président de la CCI, pour justifier cette deuxième vague de licenciements. « On souhaite avoir une approche plus transversale sur certains métiers. C'est dans cet esprit-là que nous redéfinissons nos prestations auprès des entreprises », poursuit-il encore.
« On a un avenir à trouver », admet le président de la chambre de commerce et d'industrie
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