FIL INFO – Les trois candidats à la reprise du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble ont été sélectionnés. Si l’on ne connaît pas leurs noms, deux proposent de reprendre la clinique mutualiste sous le même statut, soit un établissement de santé privé d’intérêt collectif. Le troisième opte pour un partenariat public-privé. Dans tous les cas, maternité, urgences et oncologie sont maintenus dans l’offre de soins.
Trois candidats ont été pré-sélectionnés pour reprendre le groupe hospitalier mutualiste de Grenoble (GHM), après la cession annoncée des parts de la mutuelle Adrea-Aesio.
Si les noms des candidats retenus pour ce premier tour restent pour l’heure confidentiels, deux candidats ont proposé que le GHM reste, comme il l’était jusque-là, un établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic). Le troisième a fait le choix d’un groupement de coopération sanitaire avec un partenariat public-privé.
Le projet de coopérative écarté
La proposition de société coopérative d’intérêt collectif portée en dernière minute par des Grenoblois et des professionnels de santé n’a, quant à elle, pas été retenue.
« Leur dossier proposait une véritable ambition collective mais il n’offrait malheureusement pas de garanties suffisantes pour assurer l’activité, notamment sur le montage juridique et financier et le respect des délais nécessaires pour garantir une décision de cession avant l’été », justifie le bureau de l’union mutualiste pour la gestion du GHM dans un communiqué.
Urgences, maternité et oncologie maintenus dans l’offre de soins
De quoi rassurer sur le devenir de la clinique mutualiste, et notamment sur la pérennité des urgences comme du pôle cancérologie ? Les capacités financières n’ont pas été le seul critère qui a pesé dans le choix des trois candidats, assure le gestionnaire.
« L’emploi et le maintien de l’ensemble du périmètre de l’activité incluant l’oncologie, la maternité et les urgences » ont également été étudiées, précise Denis Philippe, administrateur du GHM et vice-président délégué d’Adrea Mutuelle.
Le choix définitif du repreneur devrait être acté avant l’été. D’ici là, les trois candidats vont avoir accès à l’ensemble des éléments financiers et organisationnels, afin de compléter et d’argumenter leur dossier.
Patricia Cerinsek