FOCUS – Le budget participatif de la Ville de Grenoble revient pour une sixième édition, avancée pour cause d’élections municipales. Jusqu’au 19 février, les Grenoblois peuvent donc déposer leurs idées de projets en vue d’un financement par la commune. Apprécié par ceux qui se prêtent au jeu et profitent des possibilités qu’il offre, cet outil de démocratie participative a aussi ses détracteurs. Qui lui reprochent notamment son manque d’inclusion démocratique.
Le coup d’envoi du budget participatif 2020 de la Ville de Grenoble a été donné le 16 janvier dernier, à l’occasion de l’inauguration d’un local lauréat du budget participatif 2017 : le Lîeu, une structure originale, au 17 rue Abbé-Grégoire. Le tout en présence d’Éric Piolle, le maire écologiste de Grenoble, et de Pascal Clouaire, adjoint à la démocratie locale.
La sixième édition de cet événement qui encourage les Grenoblois à proposer des projets d’intérêt général sort toutefois de l’ordinaire. Echéances électorales obligent, la municipalité a en effet avancé l’événement qui se déroulera à cheval sur deux mandats. Mais le montant de 800 000 euros que la Ville consacre au dispositif ne varie pas. Une somme répartie classiquement entre une petite dizaine de lauréats.
« C’est super simple »
« Tous les résidents, à partir de 16 ans, quelle que soit leur nationalité, peuvent participer au budget participatif, a, une fois encore, tenu à souligner Pascal Clouaire, devant un large public venu découvrir le Lîeu.
« C’est super simple. Il suffit de déposer une idée en ligne ou dans les Maisons des Habitants. » Des idées qui peuvent concerner des secteurs divers et variés : sport, culture, aménagement public, solidarité, écologie ou économie. En résumé, tous les domaines qui relèvent des compétences de la Ville ou de la métropole.
« Nous sommes l’une des premières villes à avoir mis en place un budget participatif et les élus se tiennent à distance du processus », a également rappelé Pascal Clouaire.
Un forum des idées prévu bien après les municipales
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