FOCUS – Le syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise a élu son président, le 7 janvier dernier, sans trop de surprise… et sans les élus de la majorité départementale. Le Département de l’Isère applique en effet la politique de la chaise vide, depuis qu’il a annoncé se retirer de ce syndicat des transports élargi au Grésivaudan et au Voironnais. Saisie en urgence, la justice examinera plus tard la légalité, contestée, du nouveau syndicat.
Le syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) fait ses premiers pas. Et ils sont pour le moins chaotiques. Depuis le 1er janvier, le Smmag a en effet pris le relais du syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise (SMTC). Et a élargi son périmètre pour y inclure, outre la Métropole de Grenoble, le Grésivaudan et, dans une moindre mesure, le Voironnais.
Le 7 janvier dernier, il a donc élu son président. Pas vraiment nouveau puisque Yann Mongaburu, élu à une très large majorité – 21 voix pour et 2 abstentions – présidait jusque-là le SMTC. Il était aussi le seul candidat à un poste dont le mandat est réduit à la portion congrue : trois mois. En avril, passées les élections, le Smmag devra ainsi désigner un nouveau bureau.
La légalité du Smmag devant la justice
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