FIL INFO – Pour lutter contre la pollution de l’air à Grenoble mais aussi sur le Voironnais et le Grésivaudan, la Région Auvergne Rhône-Alpes met 4 millions d’euros sur la table. Objectif : inciter au renouvellement des appareils de chauffage au bois et des véhicules professionnels et des collectivités dans la région grenobloise.
La Région Auvergne Rhône-Alpes annonce prendre sa part en matière de lutte contre la pollution de l’air dans la région grenobloise.
Alors que la France vient d’être condamnée par la cour de justice de l’Union européenne pour son incapacité à endiguer la pollution au dioxyde d’azote, polluant essentiellement émis par le trafic routier, Laurent Wauquiez met la main à la poche au travers de la signature d’une convention.
Pendant trois ans, 4 millions d’euros iront ainsi abonder diverses mesures mises en place pour tenter de juguler la pollution au dioxyde d’azote et aux particules fines. Ce pas seulement sur l’agglomération grenobloise mais aussi sur le pays voironnais et la communauté de communes du Grésivaudan. Avec un objectif : « réduire rapidement et globalement les niveaux d’exposition », souligne la Région dans un communiqué.
Booster la prime air-bois et renouveler le parc de véhicules
Une partie de ces 4 millions d’euros ira donc à la prime air-bois mise en place sur ces trois territoires, afin de remplacer 4 400 appareils de chauffage. Une autre partie ira au renouvellement du parc des véhicules des collectivités et des professionnels. Objectif visé ? En convertir 560 au GNV ou à l’électrique.
La région grenobloise n’est pas le seul territoire qui bénéficiera des aides de la Région. Lyon, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Valence, Chambéry, Annecy, Vallée de l’Arve et le Grand Genève ont également signé de pareilles conventions.
Pour l’heure, la gratuité des TER ne semble en revanche pas encore à l’ordre du jour. Mise en place lors des pics de pollution à l’échelle de la métropole de Grenoble, du Voironnais et du Grésivausan, la gratuité des transports en commun n’a pas dépassé les frontières du département. Sollicitée à ce sujet il y a quelques mois, la Région avait invoqué la difficulté à mettre en place et à harmoniser une telle mesure à l’échelle de tout le territoire.
Patricia Cerinsek