FIL INFO — Gaz électricité de Grenoble (GEG) annonce le renforcement de la présence de la Banque des territoires dans son capital. L’investissement de cette filiale de la Caisse des dépôts passe ainsi de 11 à 20 millions d’euros. Objectif ? Soutenir les projets en cours de la compagnie d’énergie grenobloise. Et lui permettre d’atteindre 400 GWh/an d’électricité 100 % renouvelable d’ici trois ans.
De 11 à 20 millions d’euros : GEG (Gaz électricité de Grenoble) annonce une forte augmentation de l’investissement de la Banque des territoires dans son capital. Partenaire « historique » de la compagnie d’énergie grenobloise, la Banque des territoires a intégré son capital en 2011 à la faveur d’un premier investissement. Huit ans plus tard, la filiale de la Caisse des dépôts confirme et renforce ainsi son partenariat en apportant 9 millions d’euros supplémentaires.
C’est à la demande de GEG que la Banque des territoires apporte la manne financière supplémentaire. Pour quelle raison ? Un « ambitieux plan de développement des énergies renouvelables [qui] implique la mobilisation de moyens financiers importants », écrit la compagnie. 130 millions d’euros lui sont en effet nécessaires pour répondre à son objectif « d’atteindre 400 GWh/an de production d’électricité 100 % renouvelable à fin 2022 ».
Des projets locaux… et plus lointains
Les projets en cours ? Des réalisations locales, comme des centrales solaires à La Buisse et Susville, ou des micro-centrales en Savoie et dans les Hautes-Alpes. Mais aussi plus lointains, comme deux projets éoliens en Picardie (Parc de la Vacquerie) et en Charente-Maritime (Parc de Saint-Félix). GEG ne fait en revanche pas mention de sa micro-centrale du Rif Garcin, conspué par une association d’habitants et par l’ex-Frapna France nature environnement.
« Avec ce nouvel investissement, nous renforçons significativement notre partenariat avec GEG, acteur territorial de la production d’énergies renouvelables, mais aussi avec ses principaux actionnaires, la Ville de Grenoble et Grenoble Alpes Métropole », note le directeur régional de la Banque des territoires Philippe Lambert. Pour qui la question du renouvelable constitue autant « un enjeu de développement économique » qu’environnemental.