FIL INFO – Opération nationale, la « grève du chômage » est organisée jeudi 7 novembre sur Grenoble par l’Association pour un comptoir local d’emplois, services et activités de lien social. Le principe ? Une journée de rencontres et d’ateliers avec des demandeurs d’emploi longue durée. Afin de démontrer leur savoir-faire et leur détermination à retrouver du travail.
Et si les demandeurs d’emploi se mettaient en grève ? C’est ce que propose, symboliquement, la « grève du chômage » organisée à Grenoble jeudi 7 novembre. Un événement porté par l’Association pour un comptoir local d’emplois, services et activités de lien social, dans le cadre de l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée. Et qui s’inscrit dans le Mois de l’économie sociale et solidaire, précisent les organisateurs,
Le principe ? « Lorsque les chômeurs de longue durée sont mécontents de la pénurie d’emploi, ils font la grève du chômage : ils se mettent au travail en réalisant des travaux utiles », écrit l’association. Qui donne rendez-vous Caserne de Bonne, sous le passage couvert entre Monoprix et Le Vieux Campeur, de 15 heures à 18 h 30. Au programme : accueil de personnes sans emploi, informations et « ateliers d’activités utiles » comme de la vannerie et autres.
Montrer la détermination des demandeurs d’emploi
Objectif de cette journée ? Démontrer « la capacité des personnes privées durablement d’emploi à réaliser des travaux utiles et leurs savoir-faire », explique l’association. Ce en mettant en avant « l’existence de travaux utiles non réalisés sur le territoire, qui sont pourtant essentiels au développement du territoire ». Mais aussi dénoncer les discriminations à l’embauche et prouver in fine la détermination des demandeurs d’emploi.
Organisées depuis plusieurs années, les grèves du chômage ont lieu sur l’ensemble du territoire national. Avec une volonté manifeste de faire parler de l’événement, en proposant des visuels pour les réseaux sociaux et autres signatures de courriel. L’impact semble toutefois modéré sur Grenoble : à quelques jours du rendez-vous et faute de « zéro chômeur », la page Facebook créée pour l’occasion indique… zéro participant et zéro personne intéressée.