FIL INFO — Les organisations syndicales de l’Éducation nationale appellent à un (nouveau) rassemblement devant le rectorat de Grenoble mercredi 6 novembre. Les syndicats dénoncent les conditions de travail et le manque de moyens des personnels des écoles et autres établissements. Un mouvement qui s’inscrit dans un contexte national de colère, après le suicide d’une directrice d’école en Seine-Saint-Denis.
Les organisations syndicales d’enseignants appellent (de nouveau) à un rassemblement devant le rectorat de Grenoble, mercredi 6 novembre 2019 à partir de midi. Les raisons du mouvement ? L’absence de réponse du ministère de l’Éducation nationale aux revendications formulées par les syndicats.
Des revendications qui s’inscrivent dans un contexte douloureux, faisant suite au suicide d’une directrice d’école dans l’enceinte même de son établissement en Seine-Saint-Denis. Dans une communiqué intersyndical départemental, les organisations FSU 38, Sud Éducation, SGEN-CFDT, SE-Unsa et Snudi-FO invitent ainsi les personnels de l’Éducation nationale à rejoindre le mouvement national de grève et de manifestation.
Conditions de travail et moyens au cœur des revendications
Quelles revendications du monde enseignant ? Les syndicats demandent une « réelle amélioration » des conditions de travail. Non seulement des directeurs et directrices d’école, mais également des enseignants « et de tous les personnels qui font vivre les écoles, les établissements et les services ».
Mot-clé des revendications : le bien-être au travail. Ainsi, les syndicats attendent-ils « le
développement des services de médecine de prévention », autant qu’une organisation « moins verticale et moins injonctive des écoles ». Sans oublier une organisation du travail plus collective, « à des rythmes plus respectueux de la qualité de vie ». À ce titre, les syndicats dénoncent de nouveau la « suppression programmée des CHSCT ».
Enfin, la question des moyens fait également partie des attentes des organisations syndicales. Qui réclament « les moyens utiles, indispensables au bon fonctionnement des écoles, des établissements et des services ». Ainsi que des créations d’emplois, jugées nécessaires pour l’ensemble des personnels.