REPORTAGE VIDÉO - La manifestation des agents des Services locaux de solidarité (SLS) du Conseil départemental de l’Isère prévue le vendredi 21 juin s'est terminée en occupation des locaux du Département. Faute de pouvoir s'exprimer dans l'hémicycle face aux élus, les manifestants, parmi lesquels des militants associatifs, ont pénétré dans l'Hôtel du Département, où le vice-président aux Ressources humaines a reçu à huis-clos une délégation syndicale.
Drôle d'ambiance au sein de l'Hôtel du Département, vendredi 21 juin au matin. À l'occasion de la tenue du conseil départemental, les agents des Services locaux de solidarité (SLS) de l'agglomération grenobloise manifestaient pour faire entendre leurs revendications : plus de reconnaissance et plus de moyens pour accomplir leurs missions. Mais le rassemblement prévu devant le bâtiment s'est rapidement transformé en occupation des locaux.
Ce qui a mis le feu aux poudres ? Les syndicalistes CGT et Sud Collectivités territoriales, à l'origine du mouvement, ont demandé à s'exprimer face aux élus dans l'hémicycle du conseil départemental. Refus de l'exécutif… D'où l'“intrusion” des manifestants dans l'Hôtel du Département, avec en prime concert de casserole ou tambourinages sur les portes. Une délégation sera finalement reçue par le vice-président du Département en charge des Ressources humaines Pierre Gimel.
Manque de moyens et burn-out
Pendant ce temps, une cinquantaine de personnes sont restées à l'intérieur du bâtiment. Pour beaucoup, des agents échangeant entre eux sur des réalités du quotidien difficiles.
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