FIL INFO – Comme le réclamait le maire de Grenoble, l’arrêté préfectoral limitant la vitesse sur l’A480 à 70 km/h sur 3,5 kilomètres a été signé. Alors que promoteurs et détracteurs du projet d’élargissement de l’A480 s’arc-boutent sur la question de la vitesse maximale à respecter, la justice doit se prononcer le 26 février sur la poursuite ou l’arrêt des travaux.
L’arrêté préfectoral limitant la vitesse à 70 km/h sur l’A480 entre les échangeurs du Vercors et Louise Michel a été signé le 21 février.
La vitesse maximale est donc réduite de 20 kilomètres/heure, non sur la totalité de la traversée de Grenoble qui fait l’objet des travaux d’élargissement, mais sur 3,5 kilomètres. Soit un peu moins de la moitié du tronçon concerné.
Avec la mise en œuvre des travaux, l’arrêté rentre de facto en vigueur. La vitesse est donc d’ores et déjà limitée sur cette portion et elle le restera après les travaux, comme le réclamait le maire de Grenoble Eric Piolle, le 15 février dernier.
Cet objectif de limiter la vitesse était un des points inscrits dans le protocole d’intention signé en novembre 2016 entre les différentes parties. « Du fait du rapprochement des échangeurs sur la section centrale comprise entre le diffuseur du Vercors et le diffuseur Louise Michel, des conditions de fluidité de jour et de bruit de jour comme de nuit, dans les zones d’urbanisation plus dense aux abords de l’autoroute sur cette même séquence, les parties prenantes conviennent de l’intérêt d’une vitesse limitée à 70 km/h », soulignait le document.
Saisie, la justice doit se prononcer le 26 février sur la poursuite ou l’arrêt des travaux
Volonté d’apporter des gages et d’apaiser le débat ? Dans la foulée de l’annonce de l’arrêté fixant à 70 km/h la vitesse maximale autorisée, le préfet de l’Isère Lionel Beffre rappelle son engagement à expérimenter sur huit kilomètres au nord de Grenoble une voie réservée au covoiturage.
La justice, elle, doit se prononcer le 26 février. En décembre dernier, quatre citoyens grenoblois avaient saisi en urgence le juge des référés pour demander l’annulation de l’arrêté d’autorisation environnementale signé par le préfet et l’arrêt des travaux.
PC