FOCUS – Le réamé­na­ge­ment de l’A480 dans la tra­ver­sée de Grenoble devrait s’ac­com­pa­gner de l’a­bais­se­ment de la vitesse à 70 km/h, mais sur la moi­tié des kilo­mètres concer­nés par les tra­vaux et pas avant 2022. Les pro­mo­teurs du pro­jet ont eu beau accor­der des gages, comme l’ex­pé­ri­men­ta­tion d’une voie dédiée au covoi­tu­rage en 2020 au nord de Grenoble, les oppo­sants dénoncent une opé­ra­tion de dés­in­for­ma­tion. Et ont, ce 18 février, tenté de blo­quer les tra­vaux de déboi­se­ment du parc Vallier-Catane, en récla­mant la sus­pen­sion du chan­tier le temps que la jus­tice se pro­nonce. Ce qui doit être fait le 26 février.

Alors que la contes­ta­tion, sur fond de recours judi­ciaire monte autour du pro­jet d’é­lar­gis­se­ment de l’A480 dans la tra­ver­sée de Grenoble, les gages don­nés par ses pro­mo­teurs n’ont pas vrai­ment convaincu.

À quelques heures du démar­rage offi­ciel des tra­vaux pré­pa­ra­toires et à quelques semaines de la pre­mière phase des gros tra­vaux pré­vue dès mars à hau­teur du Synchrotron, le pré­fet de l’Isère, le repré­sen­tant de la société conces­sion­naire Area, le pré­sident du Conseil dépar­te­men­tal de l’Isère et le pré­sident de la Métropole de Grenoble avaient prévu quelques annonces ven­dredi 15 février.