FOCUS - L'école privée musulmane Philippe-Grenier d'Échirolles est passée devant le tribunal correctionnel le 8 janvier dernier. Il est notamment reproché à l'établissement de dispenser un enseignement insuffisant à ses élèves, au nombre d'une centaine. Le tout sur fond de suspicion de salafisme, formulée par le procureur dans ses réquisitions. De quoi faire bondir l'avocat de l'établissement.
Une nouvelle école privée musulmane comparaît devant la justice. Après l'école Al-Badr de Toulouse en 2016 ou l'école Mine-de-Savoirs de Raismes (Nord), c'est au tour de l'école privée hors contrat Philippe-Grenier, basée à Échirolles, de devoir se présenter à la barre du tribunal. En la personne du cofondateur et directeur de l'établissement, qui a comparu devant le tribunal correctionnel de Grenoble mardi 8 janvier.
Les faits reprochés ? L'école aurait tenté de se soustraire à un contrôle de l'Éducation nationale, en empêchant durant une heure des inspecteurs de l'Académie de Grenoble d'accéder à ses locaux*. Mais au-delà de cette question, c'est aussi le procès de l'enseignement même délivré par l'école qui s'est tenu devant la justice. Ce sur la base d'un rapport catastrophique concernant le niveau de la centaine d'élèves. Et d'accusations de salafisme, d’obscurantisme et de lavage de cerveau dans les réquisitions du procureur.
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