FOCUS - Sans surprise, la Ville de Grenoble a voté un budget 2019 marqué du sceau de la rigueur. Sans surprise, les oppositions ont voté contre ce dernier budget de la mandature écologiste, déplorant une « manipulation » à quelques encablures des prochaines échéances électorales et un manque de souffle. Pour la majorité rouge-verte, il n'y a simplement pas d'alternatives.
Comme attendu après le débat d'orientations budgétaires, seuls les élus de la majorité municipale à Grenoble ont, lundi 17 décembre, voté le budget 2019 et la stabilité des taux des impôts locaux.
Toutes les oppositions ont refusé de suivre le maire écologiste dans la politique d'austérité engagée depuis 2014. Une politique qui s'est notamment traduite par un plan d'économies de 14 millions d'euros sur les services publics. Du reste, Eric Piolle l'a dit et redit : alors que la situation financière de la Ville de Grenoble est toujours pour le moins fragile, pas question de toucher à la fiscalité des ménages.
Pour se donner une bouffée d'oxygène et dégager une épargne nette positive, la majorité a donc rééchelonné sa dette. De quoi faire une nouvelle fois bondir Matthieu Chamussy (Réussir Grenoble), qui y voit une « manipulation » à visée clairement électorale à quelques encablures des prochaines échéances municipales, en 2020.
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