FOCUS - Comme depuis cinq ans, la Ville de Grenoble maintient le cap de l'austérité. Une position assumée lors du débat d'orientations budgétaires. Pour tenter de résorber sa dette sans toucher aux impôts, la majorité rouge-verte entend pour son futur budget continuer de se serrer la ceinture en limitant au maximum les dépenses. Et compte sur les cessions et regroupements de bâtiments municipaux pour se refaire une santé.
Quel chemin prend la Ville de Grenoble en 2019 ? Celui emprunté depuis 2014. La majorité rouge-verte l'a, une nouvelle fois, confirmé lors du débat d'orientations budgétaires, le 5 novembre dernier, préalable au vote du budget, en avril prochain : l'année à venir sera une nouvelle fois marquée du sceau de l'austérité.
Objectif : ne pas aggraver la dette, (toujours) l'une des plus importantes de l'Hexagone, et ne pas augmenter les impôts locaux, (toujours) parmi les plus hauts en France.
Car les marges de manœuvre sont réduites, notamment au regard du serrage de vis au niveau national. La stabilité affichée des dotations de l'État cache en effet mal, sous l'effet de l'inflation, ce qui ressemble davantage à une baisse des aides (20 millions d'euros en moins par an pour la Ville de Grenoble).
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