FIL INFO – La suppression annoncée de l’avantage fiscal sur le gazole non routier inquiète Ski sans frontières. Pour l’association, la mesure entraînerait des surcoûts importants pour les stations de ski chargées de déneiger leurs accès.
L’association Ski sans frontières s’inquiète de la suppression annoncée au 1er janvier 2019 de l’avantage fiscal sur le gazole non routier. À savoir la fin du tarif réduit de taxe intérieure sur les consommations de produits énergétiques (TICPE).
L’association, basée à Saint-Martin-le-Vinoux en Isère et qui a pour objet l’étude des aménagements et des activités touristiques liés à la montagne, interpelle les pouvoirs publics dans un communiqué.
Pour son président, la suppression de cet avantage fiscal ferait peser un risque sur les stations de ski quant à leur capacité à bien déneiger leurs accès. La mesure pourrait entraîner un coût supplémentaire « très important » et fragiliser les plus petites d’entre elles, souvent frappées par l’évolution climatique, souligne Jean Hirigoyen.
Pas d’alternative aux motorisations thermiques
Le gazole non routier est en effet notamment utilisé pour les dameuses et engins de déneigement. « La hausse du gazole pour les véhicules de damage et de déneigement atteindrait 50 centimes par litre, souligne l’association. Or, il faut quelque deux cents litres par jour pour une chenillette moyenne. »
D’autant qu’à ce jour, il n’existerait, d’après l’association, aucune solution alternative aux motorisations thermiques. « À moins de revenir cinquante ans en arrière et d’assurer le damage avec des rouleaux lestés descendus à la main par les pisteurs ! »
PC
Formidable, ça fait 20 ans que les experts répètent que le ski n’est pas une activité durable, mais il faut bien être aux pieds du mur pour être convaincu.
Mais le Psdt Macron va faire un petit geste, pour les pauvres !
Cdlt, gd