DÉCRYPTAGE - Le Ciel a ouvert ses portes le 17 juin pour la seconde fois. Mais, plus de deux ans après la liquidation de la Régie 2C et la reprise en main par la Ville de Grenoble, l'horizon de l'emblématique salle de la scène de musiques actuelles est toujours bouché. Retour sur les coulisses d'un démantèlement annoncé, tandis que la justice, appelée sur le dossier, pourrait prononcer l'annulation de la liquidation de la régie municipale…
Alors que, dimanche 17 juin, le Ciel a une seconde fois ouvert ses portes grâce au collectif Plege, quel est l'avenir de l'emblématique salle de concerts de la scène musiques actuelles à Grenoble ? Plus de deux ans après la liquidation de la Régie 2C – la régie municipale qui gérait le le Ciel et la Chaufferie –, l'horizon est toujours aussi peu dégagé.
La Chaufferie devenu un équipement pour la jeunesse, le Ciel vit, lui, cahin-caha au rythme des conventions d'occupation du domaine public passées entre la Ville de Grenoble et les associations souhaitant disposer des locaux. Un montage contesté par le groupe d'analyse métropolitain (Gam), qui dénonce une gestion de fait, mais aussi par des élus de l'opposition qui regrettent le « peu de visibilité dans le fonctionnement », à l'instar de Jérôme Safar du Rassemblement de gauche et de progrès.
La Ville de Grenoble qui, depuis deux ans, gère le Ciel en direct y voit-elle plus clair ? « L'avenir du Ciel est en train d'être travaillé », a sommairement répondu à Place Gre'net Corinne Bernard, l'adjointe aux Cultures. Comment la salle sera-t-elle gérée demain ? Et par qui ? Pour tenter de comprendre les tenants et aboutissants de ce feuilleton, et peut-être pourquoi le dossier fait du surplace, il faut remonter deux ans en arrière. Voire plus…
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