FOCUS - Vilipendé par les oppositions de gauche, le partenariat de la Ville de Grenoble et du centre communal d'action sociale avec AG2R a été voté le 18 juin. Objectif visé : favoriser l’accès aux droits des personnes âgées, via la mise en œuvre d'actions, comme la caravane des droits ou les ateliers aidants-aidés. Un pas en faveur des personnes âgées avec le risque pour la majorité rouge-verte-citoyenne de fouler du pied ses engagements de campagne…
Comme prévu, la Ville de Grenoble va mettre en œuvre aux côtés d'AG2R un dispositif d'action sociale à destination des personnes âgées. La convention de partenariat, qui avait hérissé les oppositions de gauche avant son examen par les élus, a été votée lundi 18 juin par un conseil municipal très divisé, sans les voix du Rassemblement de gauche et de progrès ni celles d'Ensemble à gauche.
Pendant trois ans, la Ville, le centre communal d'action sociale (CCAS)* et le groupe mutualiste AG2R s'associent pour mener à bien un ensemble d'actions afin de favoriser l’accès aux droits des personnes âgées. Le premier groupe de protection sociale français va donc verser 300 000 euros au total à la Ville de Grenoble (100 000 euros par an).
En échange, AG2R se verra communiquer tous les éléments de suivi de l’activité et d’évaluation, mais aussi toutes les informations concernant les travaux et l’activité du CCAS de Grenoble. Le nom et le logo de la Ville de Grenoble seront mis à disposition d’AG2R. Et vice-versa. Le soutien d’AG2R au projet sera mentionné sur tous les supports de la Ville, « évènements compris », précise la convention.
AG2R un cheval de Troie et la porte ouverte à la privatisation du social ?
Un échange de bons procédés pour la municipalité. Accusée par Anouche Agobian (Rassemblement de gauche et de progrès - société civile) de laisser entrer un « cheval de Troie prémices à la privatisation de certaines actions du CCAS » et de brader ses données, la Ville a bien tenté de rassurer. Mais sans véritablement convaincre les oppositions.
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