FOCUS - À l'occasion de la livraison d'une première tranche de travaux, le bailleur social Pluralis a organisé, le 7 juin dernier, une visite du chantier de rénovation du quartier Champberton situé à Saint-Martin-d'Hères. Un projet de très grande envergure prévoyant la réhabilitation de 353 logements fortement dégradés de ce quartier en politique de la ville. L'occasion d'un point d'étape sur l'avancement des travaux alors même que des locataires d'un des immeubles en état d'insalubrité renâclent, estimant n'être pas suffisamment entendus.
« Nous avons aujourd'hui sur ce site les trois étapes du chantier : celle qui vient d'être achevée, celle qui est en travaux et celle dont les travaux n'ont pas encore commencés », explique Raymond Janot, le président du constructeur et bailleur social Pluralis.
Le site ? C'est celui du chantier de la rénovation d'un ensemble de 353 logements lancée par le bailleur social début juillet 2017, dans le cadre de la restructuration globale du quartier Champberton à Saint-Martin-d’Hères. Un projet de réhabilitation de grande envergure pour cet ensemble immobilier – dont Pluralis est propriétaire depuis 2014 – qui s'inscrit au cœur d'un programme de renouvellement urbain d'intérêt régional (PRIR). Avec un objectif : transformer durablement le visage de ce quartier en politique de la ville (QPV) à l'horizon 2020.
Le 7 juin dernier, une visite de chantier était organisée à l'initiative de Pluralis, de la ville de Saint-Martin-d'Hères, de la Métropole, de BLB constructions et d'autres entités concernées – notamment par le financement du projet – à l'occasion de la livraison d'une partie de la première tranche de travaux.
Une première étape concernant pour l'heure la rénovation et le réaménagement de deux bâtiments de 19 logements, chacun situés aux numéros 3 et 5 de la rue Garcia Lorca, préfigurant ainsi le futur visage d'un quartier Champberton en pleine mutation. Le tout « sans augmentation de loyer pour les locataires, hormis leur petite participation due aux économies de charges », assure, prudent, Didier Monnot.
Un quartier en situation de dégradation et d'isolement
« Ce quartier était en situation de dégradation et d'isolement par rapport au reste de la ville. [...] Les raisons de cette situation c'est la gestion que certains qualifieraient de négligente des anciens propriétaires qui réalisaient les travaux strictement nécessaires pour ne pas tomber dans l'insalubrité qui aurait permis aux pouvoirs publics d'intervenir directement », tacle Raymond Janot.
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