REPORTAGE VIDÉO – La pilule de la hausse de la CSG décidée par le gouvernement reste toujours en travers de la gorge des retraités. Pour la troisième fois en moins d’un an, ils sont à nouveau descendus dans la rue ce jeudi 14 juin à Grenoble à l’appel de neuf syndicats représentatifs des personnes retraitées.
Pour la troisième fois depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, après les mouvements du 28 septembre 2017 et du 15 mars 2018, pas moins de neuf syndicats* et organisations ont appelé les retraités des secteurs privé et public à manifester contre le gouvernement ce jeudi 14 juin.
Force est de constater que la pilule de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), effective depuis le 1er janvier, ne passe pas chez nos chères têtes blanches, qui cherchent donc toujours à défendre leur pouvoir d’achat. L’objectif de cette nouvelle mobilisation ? Faire pression sur le gouvernement, tout autant que sur les parlementaires.
Une loi rectificative pour annuler la hausse de la CSG
Pétition à l’appui, les manifestants grenoblois se sont rendus à la permanence d’Olivier Véran, le député LREM de la 1re circonscription de l’Isère, afin de lui remettre les quelque 3 000 signatures demandant une loi rectificative annulant cette hausse ainsi qu’une revalorisation des pensions. Les neuf organisations syndicales avaient d’ailleurs pris les devants puisque, dès le 8 juin, ils se sont fendus d’une lettre ouverte destinée à Agnès Buzyn, la ministre du Travail, lui rappelant les promesses non tenues.
Autre menace : l’éventuelle suppression des pensions de réversions envisagée dans le cadre de la réforme des retraites. Prévue pour le premier semestre 2019, celle-ci pénaliserait les femmes et inquiète au plus haut point les syndicats de personnes retraitées.
Retour en image sur la manifestation grenobloise qui s’est déroulée dans le plus grand calme.
Joël Kermabon
* CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires FGR-FP, LSR et Ensemble & Solidaires-UNRPA