La grande salle souterraine du chantier Romanche - Gavet. © EDF - C. Huret

La filière hydro­élec­trique alpine parée pour les Rencontres Business Hydro 2018 à Grenoble

La filière hydro­élec­trique alpine parée pour les Rencontres Business Hydro 2018 à Grenoble

FOCUS – Grenoble accueille, ce 12 juin au World Trade Center, la troi­sième édi­tion des ren­contres Business Hydro orga­ni­sée par l’as­so­cia­tion Hydro 21. Une grand-messe de l’hy­dro­élec­tri­cité dont l’am­bi­tion est de géné­rer des ren­contres d’af­faires au ser­vice de la filière hydro­élec­trique. L’occasion pour les acteurs du ter­ri­toire de pré­sen­ter « un éco­sys­tème unique au cœur du sillon alpin », mais aussi les enjeux tech­niques, scien­ti­fiques et éco­no­miques propres au secteur.

De gauche à droite : Olivier Six, Claude Rebattet, Pascal Mioche, Roland Vidil, Catherine Candela, Thibaut Ulrich,et Manuel Lenas. © Joël Kermabon - Place Gre'net

De gauche à droite : Olivier Six, Claude Rebattet, Pascal Mioche, Roland Vidil, Catherine Candela, Thibaut Ulrich,et Manuel Lenas. © Joël Kermabon – Place Gre’net

« Il y a aujourd’­hui un regain d’in­té­rêt très fort pour l’hy­dro­élec­tri­cité, notam­ment dans le cadre de la tran­si­tion éner­gé­tique […] C’est une éner­gie com­pé­ti­tive mais aussi pilo­table, sto­ckable et inno­vante », se plaît à rap­pe­ler Roland Vidil, pré­sident de Hydro 21.

À l’ap­proche des Rencontres busi­ness hydro, – grand-messe de l’hy­dro­élec­tri­cité qui se déroule le 12 juin pro­chain au World trade cen­ter de Grenoble –, l’as­so­cia­tion qui fédère les acteurs de la filière rhô­nal­pine entend bien faire valoir cet « éco­sys­tème unique au cœur du sillon alpin ».

Une filière à la fois his­to­rique et au cœur des enjeux du XXIe siècle

« Cet éco­sys­tème, qui recouvre tout le sillon alpin et repose sur une filière indus­trielle à la fois his­to­rique et au cœur des enjeux du XXIe siècle, struc­ture aussi l’é­co­no­mie et l’emploi local », sou­ligne Roland Vidil. En effet, rap­pelle-t-il, ce sec­teur qui repose « sur un sys­tème inté­gré de savoir-faire et d’ex­per­tise » emploie près de 1 500 per­sonnes dans plu­sieurs cen­taines d’en­tre­prises, que ce soit des grands groupes ou des PME-PMI.

Quant à son péri­mètre, « il va de la science au mar­ché et s’ar­ti­cule autour de quatre grands pôles d’ac­ti­vi­tés : l’in­gé­nie­rie, la recherche-for­ma­tion, les acti­vi­tés de ser­vices et de sous-trai­tance et enfin les acteurs natio­naux de la pro­duc­tion d’éner­gie », énu­mère le pré­sident d’Hydro 21. Une dyna­mique col­lec­tive, Roland Vidil en est convaincu, « qui per­met à ces acteurs de se posi­tion­ner sur les grandes évo­lu­tions en cours pour struc­tu­rer, ren­for­cer et pro­mou­voir cet éco­sys­tème ».

Visite de chantier. © EDF - C. Huret

Visite de chan­tier. © EDF – C. Huret

Pour autant, concède Roland Vidil, nombre de ques­tions sur les­quelles l’é­co­sys­tème est mobi­lisé res­tent ouvertes. Notamment celles qui concernent la recherche et l’in­no­va­tion, l’in­dus­triel et les nou­veaux mar­chés, les nou­velles régle­men­ta­tions, la for­ma­tion et les nou­veaux métiers ou encore la prise en compte du citoyen et de ses aspi­ra­tions envi­ron­ne­men­tales. Autant de thé­ma­tiques que vont s’at­ta­cher à abor­der cer­tains des acteurs* de la filière pré­sents lors de cette pré­sen­ta­tion, notam­ment à tra­vers leurs témoi­gnages res­pec­tifs sur les avan­tages de l’é­co­sys­tème dont ils font partie.

Travailler en confiance pour faire du busi­ness intelligent

Premier à témoi­gner sur le pôle PME et ser­vices, Pascal Mioche le PDG de la société d’Automatique & Industrie. « Les enjeux aujourd’­hui avec ce labo­ra­toire d’i­dées, ce côté agi­ta­tion per­ma­nente, c’est une façon de voir les attentes des uns et des autres […] L’hydraulique c’est quelque part un fond de com­merce pour nous mais aussi beau­coup de pers­pec­tives à venir autour du “mix” éner­gé­tique », explique-t-il.

Lesquelles ? Des pro­jets de recherche et déve­lop­pe­ment et le chal­lenge de pou­voir se pro­je­ter dans les éner­gies renou­ve­lables inter­mit­tentes, dans les pro­blé­ma­tiques de sto­ckage en par­ti­cu­lier avec le sto­ckage par bat­te­ries pour le solaire.

Olivier Six, PDG de CIC Orio lors de la présentation de son entreprise. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Olivier Six, PDG de CIC Orio lors de la pré­sen­ta­tion de son entre­prise. © Joël Kermabon – Place Gre’net

« Ces pers­pec­tives pour une PME comme la nôtre c’est, avec cet éco­sys­tème, d’a­voir des contacts avec tous les inter­ve­nants pour se pro­je­ter dans le futur et appor­ter de l’é­qui­libre dans toutes ces pos­si­bi­li­tés d’éner­gies », ajoute Pascal Mioche.

Olivier Six, le PDG de CIC Orio évo­quant l’am­biance qui règne dans l’in­dus­trie et les mar­chés publics, parle de « rela­tions de défiance ».

D’où la volonté assu­mée d’Hydro 21 de « chan­ger de para­digme » pour tra­vailler en confiance. Comment ? En met­tant tout le monde autour de la table : concur­rents, clients, four­nis­seurs et en appre­nant à se connaître. « On découvre ainsi du busi­ness intel­li­gent pour inno­ver encore plus, atta­quer d’autres mar­chés », se féli­cite Olivier Six.

Répondre aux besoins des entre­prises en matière de for­ma­tion et de recherche

Côté ingé­nie­rie, Thibaut Ulrich, de la société Artelia, un des membres fon­da­teurs d’Hydro 21, sou­ligne le rôle joué par sa société. « Ce que nous fai­sons en syner­gie avec l’é­co­sys­tème c’est que l’on pro­duit de la maî­trise d’œuvre et de l’ex­per­tise pour les pro­duc­teurs d’éner­gie pré­sents dans le sillon alpin », explique-t-il. Parmi ces der­niers : EDF, Gaz et élec­tri­cité de Grenoble (GEG), la Compagnie natio­nale du Rhône (CNR)…

Thibaut Ulrich et Manuel Lenas. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Thibaut Ulrich et Manuel Lenas. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Mais pas seule­ment. De nom­breux pro­jets de recherche col­la­bo­ra­tive impli­quant des indus­triels et des uni­ver­si­tés sont menés, dont bon nombre sont label­li­sés par Tenerdis, le pôle de com­pé­ti­ti­vité de la tran­si­tion éner­gé­tique Auvergne Rhône-Alpes. Ajoutez à cela une forte proxi­mité avec l’é­cole d’in­gé­nieurs en éner­gie eau et envi­ron­ne­ment Ense3 de Grenoble. 

De quoi « construire une forte image favo­rable à l’activité de nos entre­prises », estime Thibaut Ulrich. Enfin, ouvrir l’é­co­sys­tème à l’ex­port n’est pas le moindre des objec­tifs d’Artelia. « En matière d’hy­dro­élec­tri­cité, notre acti­vité est orien­tée à 70 % vers l’ex­port », conclut-il.

« C’est quoi l’éner­gie et com­ment for­mer des ingé­nieurs pour aller dans cette direction ? »

Reste que tout cela demande un cer­tain savoir-faire, des com­pé­tences poin­tues, notam­ment en for­ma­tion et en recherche. C’est tout le domaine d’in­ter­ven­tion de Claude Rebattet, le direc­teur du Centre de recherche et d’essais de machines hydrau­liques de Grenoble (CREMHyG). Et par­ti­cu­liè­re­ment, tout comme Artelia, à tra­vers l’é­cole Ense3.

La grande salle souterraine du chantier Romanche - Gavet. © EDF - C. Huret

La grande salle sou­ter­raine du chan­tier Romanche – Gavet. © EDF – C. Huret

« Une école qui consti­tue une étape de pro­grès par rap­port à l’i­mage ancienne. Où il y avait une science dure, élec­trique, méca­nique et cætera, on est passé à des visions. C’est quoi l’éner­gie et com­ment for­mer des ingé­nieurs pour aller dans cette direc­tion ? », explique Claude Rebattet. Avant de pour­suivre : « nous répon­dons donc aux besoins des entre­prises en ingé­nieurs for­més dans des domaines aussi divers que les risques géo­lo­giques dans l’a­mé­na­ge­ment, les per­for­mances hydrau­liques sur des tur­bines ou encore dans des approches tran­si­tion éner­gé­tique », com­plète le directeur.

« L’intérêt d’EDF dans cet éco­sys­tème c’est que ça nous assure notre propre réussite »

Quant aux chiffres de la filière, il fau­dra attendre l’in­ter­ven­tion de Manuel Lenas, direc­teur chez EDF, – l’un des acteurs majeurs de l’é­co­sys­tème – et éga­le­ment vice-pré­sident d’Hydro 21 pour obte­nir quelques repères. De quoi parle-t-on ? « Sur les Alpes du nord, nous pro­dui­sons un quart de l’éner­gie hydro­élec­trique en France. Pour EDF, un tiers de la pro­duc­tion se fait ici sur le sillon alpin, en gros la Drôme, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie », révèle Manuel Lenas.

Hélitreuillage sur le chantier de la centrale Romanche - Gavet. © EDF - C. Huret

Hélitreuillage sur le chan­tier de la cen­trale Romanche – Gavet. © EDF – C. Huret

À ce titre, la Savoie est le pre­mier dépar­te­ment hydro­élec­trique de France avec à peu près 7 mil­liards de Kwh et ce qui est pro­duit sur le seul sillon alpin cor­res­pond à ce que consomment six mil­lions d’ha­bi­tants en consom­ma­tion rési­den­tielle. « Avec ses 132 bar­rages et 121 cen­trales, c’est une concen­tra­tion excep­tion­nelle qu’on ne retrouve dans aucun mas­sif », ajoute le vice-pré­sident d’Hydro 21.

Sur le plan de l’emploi, EDF hydrau­lique c’est 2 300 hydrau­li­ciens dont la moi­tié en ingé­nie­rie et l’autre dans les val­lées, sur les bar­rages. EDF fait éga­le­ment tra­vailler 1 400 entre­prises, sous-trai­tants et pres­ta­taires sur tout le sillon, soit 200 mil­lions d’eu­ros d’a­chats donc de chiffre d’af­faires pour ces entreprises.

« Pour nous, clai­re­ment, le centre de gra­vité est ici en Rhône-Alpes et nous ne pou­vons pas être le plus gros don­neur d’ordres de tant d’en­tre­prises et nous dés­in­té­res­ser de la qua­lité de l’é­co­sys­tème. Nous devons jouer col­lec­tif », sou­ligne Manuel Lenas. Le direc­teur le déclare sans ambages, « l’in­té­rêt d’un grand groupe comme EDF dans cet éco­sys­tème c’est que ça nous assure notre propre réus­site ».

« Nous sommes des cata­ly­seurs d’innovations »

« Nous sommes des cata­ly­seurs d’in­no­va­tions, c’est ça notre ADN », déclare Catherine Candela, délé­guée géné­rale de Tenerdis, le pôle des tech­no­lo­gies, éner­gies nou­velles et éner­gies renou­ve­lables de Rhône, Alpes, Drôme, Isère, Savoie et Haute Savoie. Comment ? En sou­te­nant le déve­lop­pe­ment éco­no­mique des entre­prises à tra­vers des pro­jets col­la­bo­ra­tifs label­li­sés par Tenerdis. Notamment sur des pro­jets impor­tants pour l’hy­dro­élec­tri­cité comme la modé­li­sa­tion des machines, les hydro­liennes, le pas­sage au numérique…

Roland Vidil et Catherine Candela. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Roland Vidil et Catherine Candela. © Joël Kermabon – Place Gre’net

« Depuis douze ans, sur la par­tie hydro, 36 pro­jets ont été label­li­sés, dont 17 finan­cés, ce qui repré­sente à peu près 150 mil­lions d’eu­ros de bud­get total, avec 40 mil­lions d’eu­ros de finan­ce­ments publics », dénombre Catherine Candela.

« Il faut être capable de résis­ter aux Chinois »

Quid de la mau­vaise passe que tra­verse depuis presque une année GE Hydro dans tout ça ? « C’est grâce à GE Hydro que l’as­so­cia­tion Hydro 21 est née », rétorque Roland Vidil. La restruc­tu­ra­tion en cours ne va-t-elle pas quelque peu frei­ner les ambi­tions de cet éco­sys­tème où tout semble bien rangé et en ordre de marche ? « C’est comme le petit com­merce et la grande dis­tri­bu­tion, c’est un pro­blème gigan­tesque. Il y a tou­jours le consom­ma­teur der­rière et il est schi­zo­phrène », répond à son tour Pascal Mioche.

Et de pour­suivre. « Le monde change, il faut l’af­fron­ter. Le pro­blème ce n’est pas tant le natio­nal, c’est l’ex­port. Il faut être capable de résis­ter aux Chinois qui construisent les trois quarts des ins­tal­la­tions dans le monde. »

© Joël Kermabon - Place Gre'net

Conflit social à GE Hydro. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Pour Olivier Six qui, tient-il à pré­ci­ser, ne s’ex­prime pas en tant que témoin interne mais au titre de la Chambre de com­merce et de sa qua­lité de four­nis­seur, « il y avait clai­re­ment chez General Electric un pro­blème d’or­ga­ni­sa­tion de sur­ef­fec­tifs qui était connu ». Pour le direc­teur de CIC Orio, il fal­lait cette réor­ga­ni­sa­tion très forte.

« Nous consi­dé­rons que GE Hydro est vrai­ment un fleu­ron de l’hy­dro­élec­tri­cité à Grenoble. Le côté ingé­nie­rie devrait res­ter là mais on ne peut pas avoir une entité d’in­gé­nie­rie sans avoir un mini­mum de pro­duc­tion autour […] Après, fabri­quer des tur­bines mons­trueuses en France alors que le mar­ché n’est pas là… Si GE Hydro n’est plus qu’un bureau d’in­gé­nie­rie, nous crai­gnons que ça ne soit pas pérenne », conclut Olivier Six.

Joël Kermabon

* Pôle PME-PMI et ser­vices : Olivier Six, PDG de CIC Orio et Pascal Mioche, PDG d’Automatique & Industrie. Pôle ingé­nie­rie : Thibaut Ulrich, de la société Artelia. Pour le pôle for­ma­tion et recherche : Claude Rebattet du Centre de recherche et d’essais de machines hydrau­liques de Grenoble (CREMHyG). Secteur pro­duc­tion d’énergie : Manuel Lenas, direc­teur chez EDF du pro­jet “Une rivière, un ter­ri­toire”. Le pôle de com­pé­ti­ti­vité étant repré­senté par Catherine Candela, délé­guée géné­rale Rhône, Alpes, Drôme, Isère, Savoie et Haute Savoie de Tenerrdis (Technologies éner­gies nou­velles, éner­gies renouvelables)

Les ren­contres Business Hydro 2018 : la grand messe de l’hy­dro­élec­tri­cité à Grenoble

« La troi­sième édi­tion des Rencontres busi­ness hydro qui se dérou­lera ce 12 juin repré­sente l’in­car­na­tion de l’é­co­sys­tème hydro­élec­trique du sillon alpin, une tra­duc­tion de ce “tra­vailler ensemble » dont nous avons parlé  », assure Roland Vidil, le pré­sident de l’as­so­cia­tion Hydro 21 qui orga­nise l’é­vé­ne­ment. Des ren­contres cocons­truites par les entre­prises pour géné­rer des ren­contres d’af­faire entre acteurs de la filière hydro­élec­trique du sillon alpin, d’Auvergne Rhône-Alpes et aussi quelques Italiens.

« Nous atten­dons au World trade Center près de 500 per­sonnes de grands groupes ou de très petites entre­prises qui trou­ve­ront sur place une qua­ran­taine de stands. La fina­lité c’est le busi­ness », annonce éga­le­ment le pré­sident d’Hydro 21. Au pro­gramme ? Conférence, table ronde, visite de l’es­pace entre­prise, ate­liers de tra­vail mais sur­tout quatre temps forts que nous détaille Roland Vidil.


Reportage Joël Kermabon

Puisque tous les acteurs de l’hy­dro­élec­tri­cité tra­vaillent déjà ensemble sous la ban­nière d’Hydro 21, quelle est la valeur ajou­tée qu’est censé appor­ter l’é­vé­ne­ment ? « Il faut que l’é­co­sys­tème vive, et Business hydro c’est l’oc­ca­sion de ren­con­trer d’autres acteurs. D’ailleurs, nous allons orga­ni­ser au mois de novembre un autre col­loque plus tourné vers la valo­ri­sa­tion de l’hy­dro­élec­tri­cité et notam­ment sur les pro­blèmes liés au sto­ckage de l’éner­gie », annonce Roland Vidil.

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