FOCUS - Au terme de dix mois de lutte, l'intersyndicale de General Electric Renewable Energy (GE Hydro) vient de signer un accord avec la direction entérinant la suppression de 293 postes sur les 345 prévus par le Plan de sauvegarde de l'emploi initié fin 2017. Le plan de départs volontaires va suivre et les licenciements secs se feront dès septembre.
« C’est le cœur lourd que vos trois organisations syndicales ont décidé, après dix mois de conflit avec la direction, de signer un accord contenant les conditions de départ des personnes qui quitteront notre société, soit de leur propre volonté soit en départ contraint. »
Telle est la teneur de la lettre que l'intersyndicale CGT, CFE-CGC et CFDT du site grenoblois de General Electric Renewable Energy (GE Hydro) a adressée, ce vendredi 18 mai en fin d'après-midi, aux salariés de l'entreprise en lutte pour la sauvegarde de leurs emplois. Cet « accord de méthodologie » arraché aux forceps par l'intersyndicale entérine donc finalement la suppression de 293 postes, sur les 845 que compte le site, contre les 345 que prévoyait initialement la direction.
Si cette signature marque bien la fin du conflit, elle ne met pour autant pas un terme au dossier. Les mois qui suivent feront en effet entrer les salariés dans le gras du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), d'abord, avec le plan de départs volontaires, puis à travers les procédures de licenciements. Des licenciements secs dont le nombre est encore inconnu puisque fonction du nombre de départs volontaires.
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