EN BREF – Le comité d’organisation de la Coupe du monde féminine de football 2019 était à Grenoble, mercredi 30 mai au matin, pour y présenter son programme de recrutement de volontaires. Ce sont pas moins de 250 bénévoles qui sont attendus pour participer à l’organisation de cet événement planétaire.
J‑377. Dans à peine plus d’un an, le 11 juin 2019 précisément, sera donné le coup d’envoi du premier match de la Coupe du monde féminine de football, qui se déroulera en France pour la première fois de l’histoire de cette jeune compétition.
Les vingt-quatre meilleures nations du globe s’affronteront pendant un mois dans l’espoir de succéder aux États-Unis, vainqueurs en 2015.
Non retenue lors de l’Euro de football en 2016, Grenoble compte cette fois parmi les neuf villes choisies pour accueillir des rencontres du tournoi. Cinq au total auront lieu au Stade des Alpes, dont un huitième de finale. Les dates précises ne sont pas encore connues.
Parce qu’un événement comme la Coupe du monde ne s’organise pas d’un coup de baguette magique, la Fédération française de football lance un programme de recrutement de volontaires avec l’ambition d’en recruter deux mille cinq cents sur l’ensemble du territoire français, dont deux cent cinquante sur Grenoble.
Avoir dix-huit ans, être motivé et disponible
« Pour vous aussi, c’est le moment de briller » : le slogan de ce programme est accrocheur. Il faut dire que la participation des bénévoles est indispensable au déroulement serein de la compétition, selon Ophélie David, la marraine du programme des volontaires au palmarès déjà bien garni. Professionnelle de ski alpin, licenciée du club de l’Alpe d’Huez, elle fut notamment championne du monde en 2016. « Ces événements n’existent pas sans les bénévoles, qui sont le squelette de ces moments », explique-t-elle.
Les conditions requises pour devenir bénévole sont peu restrictives. Il suffit seulement d’être majeur au 1er mars 2019, d’être motivé et d’être disponible pour deux journées de formation au printemps 2019, puis pendant la durée de la Coupe du monde. Seule démarche à faire au préalable : déposer sa candidature via un formulaire en ligne sur le site web de la Fifa.
« Nous voulons recruter des volontaires qui ressemblent à nos territoires et à l’ensemble de la population de Grenoble », précise Juliette Vachon, responsable locale du programme. Étudiants, actifs, retraités, amoureux du GF38 ou passionnés de sports d’hiver sont autant de profils espérés par les organisateurs. « Il faut que ça représente la diversité de la ville grenobloise », abonde Romain Delieutraz, en charge du dispositif au niveau national.
« On va vivre de grands moments »
Les tâches confiées aux bénévoles du tournoi seront multiples, de la logistique à la billetterie en passant par l’accueil des médias ou les transports. Au total, le comité d’organisation local proposera quarante missions, réparties sur quatorze secteurs. « Pour chaque profil, on a un poste de volontaire », revendique Juliette Vachon.
Olivia Chabrol est la première volontaire engagée sur Grenoble. Étudiante en management du sport à l’Université Grenoble-Alpes, elle a vu dans le programme de volontaires « une opportunité unique qui ne se représentera pas de pouvoir participer à un événement mondial ».
Elle s’attend à garder « plein de souvenirs » de son été. Ophélie David, la marraine, est elle aussi optimiste : « On va vivre de grands moments, partager de grandes émotions. Après les hommes il y a vingt ans [référence à la victoire des Bleus lors de la Coupe du Monde 1998, ndlr.], je pense que c’est au tour des femmes de nous faire vibrer, crier, danser, chanter. » On ne demande qu’à la croire.