REPORTAGE – D’aucuns dénoncent une chasse aux pauvres. Les promoteurs de la rénovation urbaine évoquent, eux, la nécessité de diversifier les profils des locataires dans les quartiers populaires au nom de la cohésion sociale. Application concrète aux immeubles du 40 et 50 de la galerie Arlequin à la Villeneuve, où de nouveaux locataires, ayant un emploi, viennent d’emménager. Une opération rondement menée par les bailleurs Société dauphinoise pour l’habitat (SDH), Actis et Action logement.
Quartier Villeneuve à Grenoble, Chadia et ses trois enfants ont emménagé fin mai au 40 galerie de l’Arlequin dans un F4 rénové du sol au plafond, dans le cadre du programme de renouvellement urbain à l’œuvre dans le quartier. Le 40 est un immeuble de 189 logements sociaux, géré par la Société dauphinoise de l’habitat.
Chadia et sa famille habitaient auparavant dans le Nord-Isère. En s’installant galerie de l’Arlequin, elle s’est rapprochée de son lieu de travail. Au départ, la nouvelle locataire n’avait toutefois pas imaginé s’installer à la Villeneuve…
Comment est-elle donc arrivée dans le quartier ? Par l’entremise d’Action logement Auvergne Rhône Alpes (lire encadré). En effet, au cours des six derniers mois, l’organisme a démarché les entreprises du secteur et leurs salariés en vue de leur proposer les logements rénovés de la Villeneuve.
Résultat ? Ils sont une vingtaine de “locataires salariés” à s’être installés au 40 et au 50. « Un travail remarquable », estime Christophe Ferrari, président de la Métropole grenobloise. Et pour cause : l’objectif « mixité sociale » est l’un des objectifs poursuivis par le programme de renouvellement urbain que coordonne la collectivité.
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