L’origine criminelle de l’incendie qui, dans la nuit du mercredi 20 septembre au jeudi 21, a détruit un entrepôt de la caserne Offner qui abrite le groupement de gendarmerie de l’Isère avenue Léon-Blum à Grenoble, ne fait plus de doute. Ce feu vient s’ajouter à une liste de plus en plus longue d’incendies volontaires qui, depuis quelques mois, affectent des bâtiments publics dans la capitale du Dauphiné.
Si l’incendie n’a pas fait de victimes – seul un gendarme a été légèrement intoxiqué en tentant d’intervenir avant l’arrivée des secours – une cinquantaine de véhicules sont partis en fumée, comme l’indique Le Dauphiné libéré.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le grillage de l’enceinte extérieure a été découpé et deux départs de feu ont été identifiés à des endroits différents. Saisi, le parquet de Grenoble a ouvert une enquête judiciaire.
Les incendies volontaires se multiplient
Ces dernières années, les incendies d’origine volontaire sur des bâtiments et biens publics se multiplient dans l’agglomération grenobloise. Tour à tour, le local du club de football de l’Aja Villeneuve puis le théâtre Prémol en avril 2015, une salle polyvalente du quartier Mistral en janvier 2017, le parking d’Enedis en mai 2017 puis le collège Lucie Aubrac à la Villeneuve en juin dernier, ont été pris pour cible.
PC