Naturama moutons à la Bastille

Quatre chèvres, un bouc et une dizaines de bre­bis prennent la Bastille

Quatre chèvres, un bouc et une dizaines de bre­bis prennent la Bastille

Le site de la Bastille est de nou­veau pris d’assaut, de façon par­fai­te­ment paci­fique, par des chèvres de Rove et des bre­bis Grivette. Ovins et caprins ont été ins­tal­lés le 8 avril aux alen­tours du fort gre­no­blois, afin d’entretenir les zones dif­fi­ci­le­ment acces­sibles par l’homme.

Faire des économies…

Ce choix n’est pas for­tuit, et inter­vient à la suite de plu­sieurs autres actions de pas­to­ra­lisme sur le site de la Bastille. C’est en 2014 que le pre­mier pro­jet a vu le jour à Grenoble. Un moyen éco­lo­gique et éco­no­mique d’entretenir ces zones, bien sou­vent lais­sées à l’abandon car dif­fi­ciles d’accès.

Et cette année, c’est Xavier Beaufils, éle­veur à Quaix en Chartreuse, qui a ins­tallé ses ani­maux, après la signa­ture d’une conven­tion spé­ci­fique avec la régie du Téléphérique. Les nou­veaux venus ? Quatre chèvres, leur bouc et une dizaine de bre­bis. Tout ce petit monde sous la sur­veillance d’un Patou.

… mais aussi éduquer

En plus de la por­tée éco­lo­gique et éco­no­mique du pro­jet, il s’a­git d’expliquer son uti­lité au public, le rôle de ces ani­maux et com­ment s’organise cette trans­hu­mance tem­po­raire. Depuis le samedi 8 et jusqu’au 14 avril, le trou­peau est ainsi déplacé dans dif­fé­rents endroits du site acces­sibles aux pro­me­neurs. Il évo­luera à par­tir du 15 avril sur d’autres espaces plus escar­pés. Et, dès le mois de mai, des acti­vi­tés péda­go­giques seront mises en place afin que le public soit en contact direct avec le troupeau.

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