ENQUÊTE – Terres agricoles et naturelles en recul, trajets domicile – travail qui s’allongent, difficultés d’approvisionnement en produits locaux… L’augmentation de la population et l’étalement urbain qui en découle ne sont pas sans impact sur l’environnement. Pour concilier explosion démographique et développement durable, les pouvoirs publics développent des stratégies de revalorisation du cadre de vie urbain.
Nous sommes de plus en plus nombreux. Rien qu’entre 1982 et 2011, la population française a augmenté de 9,4 millions d’habitants, selon le rapport “Trente ans de démographie des territoires” publié cette année par l’Insee. Et les communes périphériques des agglomérations connaissent un succès croissant. Particulièrement touchées par ce phénomène, Rhône-Alpes, deuxième région la plus peuplée avec 6 280 000 habitants en 2011, et Grenoble Alpes Métropole qui en compte 402 857. Cette explosion démographique fait de l’espace périurbain rhônalpin le plus peuplé de France, avec pas moins de 45 % des Isérois qui y vivent. Résultat : « une consommation accrue d’espaces agricoles ou naturels, sur lesquels l’activité humaine vient implanter ses logements, ses infrastructures, ses équipements, ses zones économiques… » explique Philippe Auger, directeur du Schéma de cohérence territoriale (Scot) de la région urbaine grenobloise.Poursuivez votre lecture
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