EN BREF – La Belle Électrique organise, du 25 au 27 septembre, la 4e édition de son Festival Jour et Nuit. Afin de fêter la première demi-saison de cette salle de concert dédiée aux musiques amplifiées, les organisateurs investissent pendant trois jours le quartier Bouchayer Viallet. Au programme : des ateliers, des rencontres, des concerts et, bien entendu, des soirées électro.
Changement de lieu et changement de décors pour le Festival Jour et Nuit. Exit le Musée dauphinois, le Stade des Alpes ou encore le Boulodrome de l’Esplanade. La manifestation, qui se déroule cette année du 25 au 27 septembre, investit le quartier Bouchayer Viallet.
La Belle Électrique, l’Ampérage et Le Ciel ont d’ailleurs été “réquisitionnés”. Du côté de l’organisation, le principe reste le même. « Le festival se déroule sur deux jours et deux nuits », rappelle Frédéric Lapierre, directeur de la Belle Électrique.
Une programmation musicale éclectique
Pour la première soirée, celle du vendredi soir, le festival accueille à 20 h 30 D‑Lights à l’Ampérage. Un concert organisé en lien avec la projection, le jour-même, à l’InfoLab de la Péniche du documentaire Resilience. Le public grenoblois pourra ainsi découvrir le Hip-Hop US.
Du côté des têtes d’affiche, le Festival Jour et Nuit, recevra le vendredi, pour la première des deux soirées électro, Gabriel Legeleux alias Superpoze. Le musicien, originaire de Caen et qui possède son propre label Combien mille Records / France, jouera l’une de ses dernières créations.
Le samedi, place au pop français avec Radio Elvis. Le trio se produira dès 20 h 30 sur la scène du Ciel et remettra à plat les codes du rock et de la chanson française pour en livrer une vision moderne et onirique.
Des journées pour tous les âges
Côté jour, les organisateurs ont également misé sur une programmation riche et variée, en proposant notamment un atelier-découverte « Data Soundsystem », le vendredi dès 16 heures à la Coop Infolab. Les participants pourront ainsi en apprendre davantage sur la révolution numérique de la musique au travers de plusieurs notions comme le Streaming, le MP3, les vidéos ou encore la playlists web.
Une initiation à la danse africaine (samedi dès 16 heures), un vide dressing et un barbecue attendent également les Grenoblois, samedi, sur le parvis de la Belle Électrique. Le dimanche, l’ambiance se voudra davantage « block party », comme l’explique Frédéric Lapierre. Le festival proposera ainsi un marché de créateurs avec Megagrawww Creations et une chasse au trésor, pour petits et grands, sur le thème du voyage musical dans l’espace.
Maïlys Medjadj
La Belle Électrique : un bilan de demi-saison encourageant
La Belle Électrique, qui a ouvert ses portes en janvier dernier dans le quartier Bouchayer Viallet, poursuit son développement. Près de huit mois après son installation, la salle de concert dédiée aux musiques amplifiées, gérée par l’association Mixlab a déjà accueilli 135 groupes, dont un tiers de locaux et compte un taux de remplissage de 75 %.
« On fait tout pour être un lieu populaire d’émergence. On jongle entre têtes d’affiche et artistes plus émergents », explique Frédéric Lapierre, directeur de la structure. A ce titre, la Belle Électrique qui se veut être « un lieu de résidence et de création pour artistes locaux » a déjà accueilli cinq groupes de la région grenobloise.
La salle de concert, qui souhaite également laisser une « large place aux arts visuels », a déjà organisé depuis janvier dernier douze concerts avec scénographie.
Du côté de l’action culturelle, l’objectif est « d’accueillir des publics dits spécifiques, notamment des jeunes d’instituts médico-éducatifs qui accueillent des enfants et adolescents atteints de déficience intellectuelle », commente son directeur.
L’établissement travaille déjà avec plus de 700 enfants et « souhaite également développer un travail sur les projets Starter avec des jeunes un peu à la marge, notamment en partenariat avec le lycée Guynemer ou l’école de la deuxième chance ».
Dans les prochains mois, la Belle Électrique va poursuivre son développement avec un objectif : celui de « rayonner sur le grand Sud-Est et d’être une salle intermédiaire entre les petites salles et le Summum », conclut Frédéric Lapierre.
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