FOCUS – La Métropole de Grenoble a donné le coup d’envoi, mardi 7 octobre 2025 sur le site d’Athanor à la Tronche, de la pre­mière sai­son de chauffe du réseau de cha­leur urbain de Meylan. Alimentée à 85 % par des éner­gies renou­ve­lables issues de la valo­ri­sa­tion des déchets, cette ins­tal­la­tion doit ali­men­ter à terme 2 600 loge­ments et équi­pe­ments publics. Une avan­cée majeure dans la tran­si­tion éco­lo­gique saluée par les élus et acteurs impli­qués, qui voient dans ce réseau un levier de décar­bo­na­tion, de sta­bi­lité des prix et d’indépendance énergétique.

C’est devant la chauf­fe­rie flam­bant neuve, acco­lée au centre de tri Athanor, que s’est dérou­lée, mardi 7 octobre, la céré­mo­nie de lan­ce­ment de la sai­son de chauffe du réseau de cha­leur urbain de Meylan, en pré­sence du maire Philippe Cardin, de Christophe Ferrari, pré­sident de la Métropole, de Bertrand Spindler, maire de La Tronche, et de repré­sen­tants du conces­sion­naire Coriance.

Un chan­tier d’am­pleur mené depuis 2024 avec plus de 6,5 km de réseau posés en deux ans, 14 sous-sta­tions déjà opé­ra­tion­nelles et un rac­cor­de­ment stra­té­gique au futur inci­né­ra­teur prévu pour 2029. Pour Philippe Cardin, cet équi­pe­ment consti­tue « une véri­table avan­cée pour Meylan, qui va per­mettre à la com­mune de divi­ser par deux les émis­sions de CO₂ de l’ensemble de ses bâti­ments ».

Le maire a éga­le­ment insisté sur l’impact bud­gé­taire. « Rappelons-nous qu’entre 2021 et 2022, la fac­ture de gaz de la Ville a tri­plé, pas­sant de 340 000 à 1 mil­lion d’euros. Grâce au réseau, nous sta­bi­li­sons nos coûts avec une éner­gie locale, moins sou­mise aux sou­bre­sauts du mar­ché inter­na­tio­nal », a‑t-il ajouté.

Christophe Ferrari, Bertrand Spindler et Philippe Cardin ont sym­bo­li­que­ment ouvert la vanne du réseau de cha­leur urbain de Meylan. © Joël Kermabon – Place Gre’net

L’événement avait aussi une valeur sym­bo­lique pour Bertrand Spindler, maire de La Tronche : « Bienvenue à Meylan dans le club des villes rac­cor­dées au réseau de cha­leur », a‑t-il lancé, rap­pe­lant que sa com­mune béné­fi­cie déjà de ce ser­vice pour de nom­breux bâti­ments publics.